Recherche : le soutien de la FAO au Congo essentiel dans l’agriculture et la forêt

Lundi 18 Septembre 2017 - 15:00

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Engagée depuis quelque temps dans le processus de diversification économique, la République du Congo a besoin de l’appui des partenaires parmi lesquels l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le domaine de la recherche forestière et agronomique.

« Nous attendons un appui parce que sur le plan pratique la FAO a appuyé le Congo dans la mise en place des structures de multiplication massive des variétés de boutures résistantes à la mosaïque du manioc, principale maladie qui causait des dégâts et réduisait les rendements jusqu’à pratiquement 80% », indique Grégoire Bani, directeur de l’Institut national de recherche agronomique.

Aliment de base, le manioc est cultivé dans tous les départements du pays et contribue à la sécurité alimentaire. La baisse de production des cultivateurs de cet aliment entraine des conséquences négatives sur le marché et les consommateurs.

Le Congo compte quelque 10 millions d’hectares de terres arables dont 2 à 3% seulement sont exploitées. Ses importations alimentaires sont estimées annuellement à environ 500 milliards de francs CFA, à en croire le ministère en charge de l’Agriculture, l’élevage et la pêche.

Selon Grégoire Bani, la FAO accompagne le gouvernement congolais dans les projets de production des semences de soja, d’arachide, de haricot.

Le Congo bénéficie également du soutien de cette institution onusienne dans la formation des techniciens et des membres de groupements agricoles, ainsi que dans la mise sur pied d’un plan directeur de recherche agronomique. Ce plan prévoit, entre autres, les investissements à réaliser entre 15 et 20 ans dans le secteur.

En ce qui concerne le domaine forestier, le soutien de la FAO est aussi non négligeable, affirme le directeur de l’Institut national de recherche forestière, Jean De Dieu Nzila. 

« Nous attendons de la FAO, la production des semences forestières pour reboiser nos forêts. L’autre volet de l’appui, c’est le Fonds vert sur le climat notamment les aspects agroforesterie, séquestration du carbone. Aussi, les aspects de dynamique forestière, du suivi de la dégradation des forêts », dit-il, ajoutant que « nous devons travailler la main dans la main pour contribuer au développement durable de notre forêt ».

Christian Brice Elion

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