Recherche scientifique : des échanges à Brazzaville sur les couvertures aériennes des pays d’Afrique centrale

Samedi 19 Octobre 2019 - 13:48

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Les diplomates représentants les Etats de la sous-région et chercheurs ont pris part, le 17 octobre, à une réunion d’information sur la sauvegarde et dématérialisation des couvertures aériennes de leurs territoires, sous l’égide du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou.

L’Institut d’information géographique et forestière de France (IGN FI) a, en effet, acquis et cartographié depuis plusieurs décennies des photographies aériennes qui constituent une référence unique de l’état des territoires des pays de la sous-région dans les années 1950 et 1960. L’exploitation de celles-ci, couplée à celle des images satellites d’aujourd’hui, permet d’obtenir des informations utilisables dans divers domaines, notamment la protection de l’environnement, les politiques agricoles, la gestion des ressources forestières, l’occupation des sols et politiques foncières, l’érosion côtière et continentale, a expliqué la directrice régionale de l’IGN FI, Aude Areste-Lamendour.

Seulement, certaines de ces photographies sont affectées par le syndrome du vinaigre, un phénomène de vieillissement naturel rendant les clichés inexploitables. D’où la mise en place du projet régional des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale en vue de faire le point sur l’état du patrimoine photographique archivé en France et montrer l’intérêt pour les pays concernés de sauvegarder les couvertures aériennes ainsi que les applications qui en découlent en matière de recherche et de développement. « Il nous revient de travailler ensemble pour faire aboutir ce projet régional », a déclaré le ministre Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou. Selon lui, le Congo postule pour cette couverture régionale en vue de la création, entre autres, d’un géo portail qui permettra aux chercheurs, étudiants, acteurs publics et privés de travailler en réseau sur diverses problématiques.

Les parties prenantes se sont engagées à jouer leur partition pour la réussite du projet qui, d’ailleurs, ne peut se réaliser qu’avec des financements adéquats.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Le ministre de la Recherche scientifique en compagnie des diplomates et chercheurs

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