Recherche scientifique : le Congo inscrit au second cycle de l’Agence internationale de l’énergie atomique

Jeudi 26 Septembre 2019 - 18:45

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Lors de la 63e conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le Congo s’est fait une place parmi les pays membres inscrits au second cycle 2020 –2021 de ladite structure, avec trois nouveaux projets de coopération technique sur la surveillance de la pollution, les maladies tropicales négligées et le traitement des cancers.

Le gouvernement du Congo a confirmé son engagement à faire aboutir les projets en cours, espérant obtenir du département de la coopération technique de l’agence la poursuite de ses projets au cours des trois prochains cycles du programme technique. Le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, a informé l’agence que le Congo développe, avec d’autres organismes des Etats membres de l’AIEA, des coopérations sur l’utilisation des technologies nucléaires à des fins pacifiques.

Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou a, par ailleurs, exprimé la reconnaissance du Congo à la commission de réglementation nucléaire des Etats-Unis, pour son appui technique et financier dans la formation des cadres au respect du système des garanties de l’AIEA, à l’utilisation du logiciel Aris ainsi que la gestion des données des sources radioactives inventoriées au niveau national. Il a également souligné l'apport de la Corporation d’État de l’énergie atomique (Rosatom) de la Fédération de Russie pour une coopération technique en cours de mise en œuvre, en considération de l’accord signé le 23 mai dernier à Moscou, sur la coopération dans le domaine de l’utilisation pacifique de l’énergie atomique.

Le Congo tient à respecter son engagement à promouvoir l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques suivant les normes de garantie, de sécurité, de sûreté nucléaire et radiologique selon les standards de l’agence. C’est ainsi que le pays a entrepris, depuis fin 2018, la campagne nationale d’inventaire des sources de rayonnements ionisants ainsi que des déchets radioactifs sur toute l’étendue du territoire national. « Cet inventaire national unique en son genre, commence à doter la République du Congo d’un fichier national fiable de sources de rayonnements ionisants ainsi que des déchets radioactifs », a informé le ministre Coussoud-Mavoungou aux membres de l’agence.

En dehors des travaux de la conférence, le ministre Coussoud-Mavoungou a été reçu par le directeur général adjoint et chef du département de l’AIEA, Dazhu Yang, et par le directeur général par intérim de la mmême structure, Cornel Feruta assisté. Les échanges ont porté, entre autres, sur la promulgation de la loi nucléaire nationale, le paiement des coûts participatifs nationaux, l’acquittement par le Congo des contributions financières et l’élaboration du Programme cadre national. Le ministre a rassuré l’agence que toutes les difficultés ont été levées pour que le Congo accomplisse ses obligations afin de bénéficier de l’AIEA de l’érection des laboratoires sur les maladies tropicales négligées et le rapatriement des deux sources de cobalt 60 dénutries du service de radiothérapie du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Le ministre de la Recherche scientifique délivrant son discours à la 63e conférence de l'AIEA

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