Recherche scientifique : le Cressh et l’Aficada optent pour la promotion des projets de développement

À travers leur accord, le Centre de recherche et d’études en sciences sociales et humaines (Cressh) et l’Association pour la formation, l’insertion, le conseil et l’accompagnement des actions de développement en Afrique (Aficada) entendent offrir un espace de collaboration multidimensionnelle de renforcement de capacité, d’expérience et d’échanges tous azimuts. En effet, dans le cadre de la mise en œuvre de cette convention de partenariat, l’Aficada, représentée par Claver Batchi, s’est engagée, entre autres, à développer les activités liées aux transferts des technologies numériques, les formations académiques et professionnelles qui répondent aux besoins d’insertion professionnelle des jeunes, de diffuser la culture scientifique. Ceci en mettant à la disposition des chercheurs son fonds documentaire se trouvant à Pointe-Noire.

Cette association basée à Paris, en France, devrait également accueillir les chercheurs dans son centre d’incubation et organiser des conférences, des ateliers thématiques, des communications scientifiques, des journées des initiatives territoriales pour l’emploi et créer un centre de formation initiale et continue, tourné vers l’apprentissage et l’alternance avec le Conservatoire national des arts et métiers de Paris. Notons que l’Aficada est un organisme non gouvernemental de solidarité internationale dont la vocation est d’assurer le soutien et l’orientation scolaire des élèves en difficulté, des nouveaux étudiants arrivant en France, d’accompagner des projets de développement vers l’Afrique. Agissant dans le domaine de la formation à l’entrepreneuriat, l’éducation, la santé, la culture, l’industrie, l’agriculture, l’artisanat, elle a fait de la diffusion de la culture d’entreprise et technologique son cheval de bataille.

Quant au Cressh, représenté par son directeur, Akanis Maxime Akanokabia, il s’est engagé à développer, dans chaque champ disciplinaire, des recherches en vue d’une connaissance scientifique de l’histoire, de la géographie, des langues, des réalités sociales, économiques, politiques, administratives et culturelles du Congo. Douée dans ce domaine, cette structure a promis de réaliser des études socioculturelles à l’effet d’aider à la promotion du développement humain du Congo ; participer au rayonnement de la culture nationale ; assurer la publication et la diffusion des résultats de la recherche congolaise en sciences de l’homme et de la société dans la communauté scientifique internationale. Elle devrait ensuite créer les conditions infrastructurelles, matérielles, financières, humaines et informationnelles susceptibles de permettre une politique moderne de la recherche en sciences de l’homme et de la société. « Le Cressh est un centre de recherche. Tout ce qui est recherche en sciences de l’homme et de la société au Congo, c’est chez nous. Nous avons de la compétence. Nos chercheurs pourront également apporter grand-chose à nos collègues de l’Aficada. C’est un partenariat intéressant, avec Aficada, nous aurons un échange en matière de formation et de transfert des compétences, ce qui est très important », a déclaré le directeur du Cressh, Akanis Maxime Akanokabia.