Recherche scientifique : un centre de science nucléaire sera implanté au Congo

Jeudi 2 Mai 2019 - 14:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le projet est le principal axe de la feuille de route signée, fin avril dernier à Sotchi, entre le Congo et la Russie sur l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques.

 

Le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique et la corporation d’Etat de l’énergie atomique de la Fédération de Russie (Rosatom) sont tombés d’accord sur l’utilisation pacifique de l’énergie atomique au Congo.

La feuille de route a été signée en marge du forum international Atomexpo, qui a récemment eu lieu à Sotchi. Rosatom a donc la responsabilité de préparer et mettre à disposition les projets du mémorandum d’entente entre les deux parties sur la sensibilisation du public aux applications et la coopération en ce qui concerne l’élaboration du plan national de la formation des cadres dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques en République du Congo.

Aussi, les gouvernements des deux pays vont passer au peigne fin le projet de l’accord qui débouchera sur la construction du Centre de science nucléaire et des technologies en terre congolaise. Il s’agit là du principal axe de cette coopération. C’est lors du séjour de travail du président Denis Sassou N’Guesso en Russie, au cours de ce mois, qu’un accord-cadre sera finalement signé entre les deux pays à ce sujet. D’autres axes potentiels de coopération dans ce domaine seront déterminés par la suite et un comité de coordination conjoint sera établi. Celui-ci se réunira en cas de besoin, à tour de rôle, en République du Congo et en Fédération de Russie.

Le Congo et la Russie sont membres de l’Agence internationale de l’energie atomique, signataires du traité de non-prolifération nucléaire, du 1er juillet 1968.

Le ministre congolais de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, et Rosatom sont donc parvenus à la compréhension mutuelle d’un programme qui n’a pas statut de traité international et ne crée ni droits ni obligations réglementées par le droit international. La feuille de route signée vient en appui au mémorandum d’entente entre les deux parties sur l’utilisation pacifique de l’énergie atomique, signé le 13 février 2018.

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo: L'ambassadeur du Congo en Russie et le directeur adjoint de Rosatom après la signature de la feuille de route

Notification: 

Non