Redd+ : la RPDH évalue le risque de corruption au Congo

Jeudi 3 Mai 2018 - 20:03

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Dans le cadre de la mise en œuvre du processus Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (Redd+) en République du Congo, la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH) va organiser, le 9 mai à Pointe-Noire, un atelier d’évaluation des risques de corruption.

Le séminaire de renforcement des capacités des parties prenantes sur le processus REDD+ a pour objectifs spécifiques d’analyser le contexte de la mise en œuvre de ce processus  au Congo et les différentes manifestations de la corruption dans ledit processus, impliquer les parties prenantes dans l’étude des risques de corruption dans ce processus, proposer les stratégies susceptibles de promouvoir la transparence et l’amélioration de la gouvernance dans la Redd+ et d’identifier les synergies possibles entre les campagnies forestières.

Pendant ces travaux, les participants vont suivre une série de communications axées essentiellement sur le processus Redd+ et son état d’avancement en République du Congo, la lutte contre la corruption ainsi que les travaux de réflexion en commun avec les participants. Le programme prévoit également une séance de travail avec certains acteurs-clés dans la mise en œuvre de la Redd+.

Rappelons que le Congo s’est engagé dans le processus de préparation au mécanisme Redd+, depuis 2008, dans le but de contribuer à la lutte contre les changements climatiques, la préservation de ses écosystèmes forestiers, la lutte  contre la pauvreté et d'asseoir les bases d’une économie verte et de son développement durable. Soulignons que cette activité fait partie du projet « Intégrité dans Redd+ et le secteur forestier » mis en œuvre par le RPDH en partenariat avec Transparency international, avec l’appui financier de l’Agence française de développement.

Charlem Léa Legnoki

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