Religion : le diocèse de Dolisie a enfin un sanctuaire à Louvakou

Samedi 1 Mars 2014 - 2:26

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La cérémonie de consécration dudit sanctuaire national de la Divine-Miséricorde de Louvakou s’est déroulée dimanche 23 février sous les auspices de l’évêque dudit diocèse, Bienvenu Manamika, nommé à ce poste depuis le 23 août dernier en remplacement de l’évêque Daniel Mizonzo

Trois moments forts ont marqué ladite cérémonie : la bénédiction de la chapelle, suivie de la remise des clés de la nouvelle paroisse à l’évêque du diocèse par les évêques polonais ; l’évêque Bienvenu Manamika, à son tour, va les remettre au curé de la paroisse, le père Marian, de nationalité polonaise, qui a mené à son terme le projet de construction du sanctuaire et qui est en même temps l’économe de ce curé.

Dans son mot de bienvenue aux invités et aux fidèles venus nombreux, Bienvenu Manamika Bafouakouaho déclare : « L'heure est gravissime, car aujourd’hui nous avons la joie dans nos cœur de voir l’aboutissement du sanctuaire de la Divine-Miséricorde du diocèse de Dolisie. À cette occasion, je voudrais m’acquitter d’un devoir, dire merci à tous et saluer la présence parmi nous de quelques invités hors pairs. Rappelons que l’idée de cette église est venue à Mgr Denis Moussavou. Et il aura fallu que le père Marian, bulldozer de la construction, la mène à son terme. Ce sanctuaire sera un lieu de pèlerinage pour puiser dans les grâces de la divine miséricorde. »

Prenant la parole à son tour, Louis Portela-Mbuyu, président de la conférence épiscopale du Congo et évêque de Kinkala, s’exprime en ces termes : « C’est en 1972 que Mgr Georges Firmin, évêque d’Owando et président de la conférence épiscopale à cette époque, s’est rendu en Pologne rencontrer l’évêque de Tarnov. Et c’est au cours de cette rencontre qu'est née une communion spirituelle qui a déclenché un mouvement missionnaire exceptionnel de la part de ce diocèse. Et depuis 1973, des prêtres représentant ce diocèse de Pologne sont venus au Congo. Ils ont commencé dans les diocèses d’Owando, d'Oyo, de Brazzaville puis de Nkayi. De 1973 à 2014, cela fait 41 ans que le diocèse de Tarnov s’est rendu comme responsable de la mission de solidarité de l’Église qui est au Congo. »

Pour l’évêque de Kinkala, il est question de rendre grâce à Dieu pour cet engagement qui continue de se manifester aujourd’hui et qui, peut-être, va doubler demain. Ainsi, il remercie et a saluéela communauté religieuse tout entière du diocèse de Tarnov qui a à sa tête Mgr Andreiz Jez, présent à ladite cérémonie.

Le rituel religieux est au rendez-vous

Le rituel religieux se déroule ainsi : il y a entre autres la bénédiction de l’eau et l'aspiration, la liturgie de la parole, la prière de dédicace et les onctions, la liturgie eucharistique, le mot du nonce apostolique, la bénédiction finale et le renvoi. L’évêque prend la mitre et donne la bénédiction. Alors, l’évêque, les mains étendues au-dessus du peuple, le bénit en disant : « Le Seigneur du Ciel et de la Terre vous a rassemblés pour la dédicace de cette église : qu’il multiplie en vous ses bénédictions ! » Puis l’évêque reçoit la croisse et poursuit : « Et que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père, le Fils et le Saint-Esprit ! » Et enfin, le diacre renvoie le peuple de la manière habituelle : « Allez dans la paix du Christ ! » et tous répondent : « Nous rendons grâce à Dieu ! »

Parmi les prières récitées au cour de cette messe, on retiendra celle-ci : « Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant, par le Christ notre Seigneur. Dans cette maison que tu nous a donnée à bâtir, où tu accueilles le peuple qui marche vers toi, tu nous offres un signe merveilleux de ton alliance : ici, tu construis pour ta gloire ! »

Avant la construction de ce sanctuaire, les séances de culte se passaient dans la chapelle, qui n’avait pas la capacité requise pour contenir les fidèles. Le diocèse de Kayes regroupait à lui seul les trois départements du Niari, de la Bouénza et de la Lékoumou. Aujourd’hui, le département du Niari est séparé des autres départements et il constitue un diocèse à part entière.

Notons que plusieurs évêques venus d’autres diocèse du pays et des autorités politico-administratives ont pris par à cette cérémonie, notamment le président de l’Assemblée nationale et la ministre des Affaires sociales.

Faustin Akono