Rentrée scolaire : des fournitures à bas prix sur le marché

Samedi 30 Septembre 2017 - 18:30

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Les élèves renouent avec l'école le 2 octobre, sur l’ensemble du territoire national au titre de l’année scolaire 2017-2018. A Brazzaville, les parents ont pris d'assaut les marchés pour acheter les fournitures scolaires de leur progéniture.

Certains vendeurs estiment que malgré l’engouement parental, les articles sont moins achetés en raison de la crise économique et financière que traverse le pays. Au marché de Poto-Poto, 3è arrondissement, Michelle Koumou, pense que les prix des fournitures sont favorables.

« Je suis venue juste pour compléter quelques articles. J’avais commencé à préparer cette rentrée les mois passés. C’est curieux de constater que nous n’avons pas assez d’argent mais les prix sont abordables par rapport aux années écoulées », indique-t-elle.

Vendeuse en détail au marché du lycée Thomas Sankara à Djiri (9è arrondissement) Mercia Boyengué souligne également un ralentissement des ventes.

« 4 cahiers de 192 pages coûtent 2000 francs CFA et les cartonnés 3000 francs CFA au lieu de 2500 et 3500 l’année passée. Les parents n’achètent pas comme d’habitude à cause de la crise. Nous sommes obligées d’être là parce que c’est notre métier », explique-t-elle.

De son côté, Alice Nganga, une autre vendeuse, confie que « la crise est venue nous rendre la tâche difficile. Pourtant, les acheteurs ne se plaignent pas des prix des articles ».  

Dans la plupart des marchés, les stands sont garnis d’articles scolaires. Hormis les prix des cahiers, ceux des livres et des cartables ont aussi connu une baisse.

« J’ai diminué le prix du tissu, le mètre coûte entre 1500 et 2000 francs CFA au lieu de 3500 », relève pour sa part, la vendeuse Horline Bintsamou.    

Pour la vendeuse Anaëlle Bouaniaka, « les parents ne devraient pas se désintéresser du marché sous prétexte de la crise. Ils n’ont qu’à venir acheter les fournitures, les prix des sacs sont bon marché ».    

Au niveau des couturiers, l’ambiance n’est pas la même par rapport aux années antérieures. La majorité d’entre eux avance que cette année les parents d’élèves n’ont pas passé assez de commandes.  

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Une parente d'élève devant un stand (Adiac)

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