Réseau routier: l’avenue Marien-Ngouabi se dégrade au niveau du château d’eau

De nombreux Ponténégrins font quotidiennement le constat amer de la dégradation du réseau routier de la ville. L’avenue Marien-Ngouabi par exemple, l’une des voies principales qui relie les quartiers Voungou, Patra, Mpaka et le Fond Tié-Tié du centre ville, n’échappe pas à ce triste constat qui malheureusement oblige les citoyens à s’en accommoder à cause de la passivité des autorités municipales.  

En effet, une partie de cette route a été endommagée par les pluies diluviennes qu’a connues la ville de Pointe-Noire ces derniers temps. Aujourd’hui, il devient difficile pour les automobilistes de circuler librement au niveau du château où une portion de la route vient de former des nids-de-poule réduisant de facto la fluidité de la circulation.

Interrogés sur cette situation,  de nombreux chauffeurs pensent que les autorités locales doivent avant tout comprendre l’importance de maintenir les infrastructures routières en bon état afin de préserver la sécurité des usagers. « La quasi-totalité du réseau routier de Pointe-Noire s’est dégradé et, au niveau du château d’eau, par exemple sur l’avenue Marien Ngouabi, la circulation reste pénible de jour comme de nuit à cause de la dégradation de la route», disent-ils.

Autrefois, réputée pour la qualité de ses routes, la ville de Pointe-Noire voit désormais une partie de son réseau routier se dégrader. Chaussée non entretenue, nids-de-poule, absence de marquage au sol, telle est l’image peu reluisante que présente la plus grande partie du réseau routier de la ville. Pour la population, cette situation devrait interpeller la conscience des autorités locales afin qu’ils puissent assumer la responsabilité qui leur incombe en terme d’entretien et d’amélioration des infrastructures routières. Rappelons qu’il y a quelque temps, lors de sa quatrième session ordinaire dite budgétaire, tenue du 17 au 26 février, le conseil départemental et municipal de Pointe-Noire avait pris l’engagement de refaire la quasi-totalité du réseau routier de la ville, ce qui devrait soulager les souffrances des Ponténégrins.