Rwanda : l'enquête de Paris requiert un non-lieu

Jeudi 18 Octobre 2018 - 13:15

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Sept proches du président rwandais, Paul Kagame, ont été mis en examen. Mais l'investigation n'a pas permis de réunir assez d'éléments de preuves contre eux.

L'acte de 1994 qui a déclenché ce que l'on a appelé le génocide rwandais, suite à l'attentat de l'avion du président de l'époque, Juvénal Habyarimana, est resté dans une impasse, poussant le parquet de Paris à réclamer un non-lieu contre les sept protagonistes mis en examen, faute de preuves. 

Le parquet de Paris a indiqué, dans un document du 13 octobre, que l'enquête n'a pu réunir de "charges suffisantes" à leur encontre et que "le doute doit profiter à ces derniers". Pour justifier sa position, il a souligné des "incertitudes (...) nombreuses" et "l'absence d'éléments matériellement incontestables".

Des charges principales s'appuyant surtout sur des témoignages, notamment indirects, il revient désormais aux juges d'instruction du pôle antiterroriste de décider si un procès doit se tenir ou non. En phase d'atterrissage à Kigali, l'avion du président rwandais, Juvénal Habyarimana, est abattu le 6 avril 1994, par au moins un missile. Ce qui va déclencher un génocide qui va provoquer huit cent mille morts, selon l'ONU, principalement dans la minorité tutsi, à laquelle appartient l'actuel chef de l'Etat, Paul Kagame.

Noël Ndong

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