Saison de chasse : une fermeture des activités pour la reproduction et la conservation des espèces sauvages

Jeudi 3 Novembre 2016 - 14:00

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En vigueur depuis le 1er novembre 2016, la fermeture de la saison de chasse sur l’ensemble du territoire national s’étend jusqu’au 30 avril 2017.   

« Conformément aux dispositions de l’arrêté numéro soixante-douze du 12 août 1972 fixant les périodes de fermeture et d’ouverture de la chasse dans notre pays, le 1er novembre de chaque année, la chasse est déclarée fermée sur toute l’étendue du territoire national pour une période de six mois », a indiqué dans une déclaration le 31 octobre dernier, la ministre de l’Economie forestière, du Développement durable et de l’Environnement, Rosalie Matondo.

La fermeture de la 44ème saison de chasse est placée sur le thème : « Gérons autrement notre patrimoine faunique pour qu’il contribue à l’économie nationale et à l’amélioration des conditions d’existence des communautés villageoises ».

Cette disposition règlementaire, d’après la ministre, vise à garantir à la faune sauvage une période de quiétude qui lui permet de se remettre des traumatismes et des stress causés par le bruit des armes et de se consacrer une fonction essentielle pour sa survie, à savoir la reproduction.

« Je voulais m’adresser particulièrement aux communautés locales et autochtones pour leur dire que cette mesure est avant tout à leur bénéfice, puisqu’elle permet de garantir une utilisation durable d’une ressource dont elles sont dépositaires et de laquelle dépend en partie leur source de protéine animale », a-t- elle dit.

En effet, la faune sauvage, composante essentielle des écosystèmes naturels de notre pays, joue un rôle important au triple pont économique, écologique et social pour les terroirs ruraux. L’exploitation formelle des gibiers est source de revenus et d’emplois pour les populations locales et autochtones.

« Nous savons aussi, les animaux sauvages en raison de certaines fonctions biologiques participent à la régénération des forêts contribuant ainsi à la conservation des habitats de la faune. Il s’agit donc d’une ressource capitale que nous devons préserver et conserver à tout prix en vue de son utilisation durable par les générations actuelles et futures », a martelé Rosalie Matondo.

Notons que malgré son importance, la faune sauvage demeure vulnérable pour cause de nombreuses menaces qui pèsent sur elle, notamment le braconnage, le commerce illicite et la dégradation des habitats naturels. Le Congo et le reste de la sous-région Afrique centrale connaissent ces derniers temps la recrudescence du phénomène de braconnage des espèces protégées.

Les auteurs de ces actes, selon la ministre Rosalie Matondo, sont des bandes armées bien organisées et entretenues par des réseaux mafieux internationaux de trafic illicite des produits de la faune sauvage. Elle promet, enfin, que les pouvoirs publics vont poursuivre les actions visant à lutter contre ces réseaux criminels.      

  

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

La ministre Rosalie Matondo

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