Santé : aucun cas de fièvre jaune signalé depuis quatre mois en RDC

Mercredi 7 Décembre 2016 - 15:00

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La RDC et l’Angola ont connu l'épidémie de la fièvre jaune, maladie causée par le moustique de type aedes. Dans ces deux pays, on a noté même des cas de décès.

Pour contrer la propagation de la fièvre jaune, les gouvernements des deux pays avec l’appui des partenaires dont l’OMS ont organisé une riposte en menant des activités de vaccination de masse. Selon un communiqué de l’OMS, plus de quatre mois se sont écoulés sans qu’un seul cas de fièvre jaune en Angola et en République démocratique du Congo n'ait été détecté. Cela grâce  à ces activités de riposte menées par les autorités sanitaires nationales, les personnels de santé locaux, de l’OMS et l'ensemble des partenaires,

La  directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique , le Dr Matshidiso Moeti, a salué cette conjugaison d’efforts entre les différents intervenants pour stopper la propagation de cette maladie. C’est incroyable, a-t-elle dit, qu’un groupe aussi grand et divers de partenaires ait pu se réunir pour protéger les populations de la fièvre jaune. «Je suis également fière de l’appui apporté par toute l’Organisation. Les personnels des trois niveaux de l’OMS, les bureaux dans les pays, le Bureau régional de l’Afrique et le siège ont uni leurs forces dans le cadre d’un système intégré de gestion de l’incident. Chaque niveau a joué un rôle important : à commencer par celui des pays où la flambée sévit, puis celui du Bureau régional pour la supervision, le commandement et la lutte et enfin le niveau mondial pour la coordination de l’aide»a-t-elle indiqué.         

De son coté, le Dr Margaret Lamunu, gestionnaire d’incident au siège de l’OMS pour la fièvre jaune, soutient que c’est le résultat d’un gigantesque effort. On a vacciné, a-t-elle reconnu, trente millions de personnes dans les deux pays. « Pouvez-vous imaginer ne serait-ce que la logistique pour faire parvenir le vaccin à tant de monde ? », s'est-elle demandé, tout en soulignant que beaucoup vivent dans des zones urbaines densément peuplées ou dans des villages ruraux isolés. «Mais nous avons travaillé sans relâche avec les gouvernements concernés et nos partenaires, notamment l’Alliance Gavi, l’Unicef, les CDC et tous les partenaires du Goarn et, ensemble, nous y sommes arrivés», a-t-elle révélé.

Rappelons que, le 16 novembre, la flambée détectée tout d’abord en Angola en décembre 2015 avait provoqué neuf cent soixante-deux  cas confirmés de fièvre jaune dont huit cent quatre -vingt -quatre  en Angola et soixante-dix-huit en RDC. Dans ces deux pays,  plus de sept mille trois cents cas suspects ont été rapportés. Le dernier cas confirmé en Angola a été enregistré le 23 juin et, en RDC, le 12 juillet.

Aline Nzuzi

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