Santé de la reproduction : la Carmma sensibilise à la prise en charge des adolescents

Mardi 14 Juin 2016 - 18:57

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

 L’ambassadrice de bonne volonté de la Campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (Carmma), Philomène Fouty Soungou, organise depuis plus d’une semaine des activités de sensibilisation à la prise en charge des mineurs et adolescents en vue de les prévenir et protéger des violences sexuelles, grossesses précoces, infections sexuellement transmissibles et VIH/sida

En effet, après sa descente dans les établissements scolaires publics, la Carmma organise du 14 au 16 juin, un atelier des acteurs publics, responsables des confessions religieuses et de la société civile sur la prévention, la protection des mineurs et adolescents affectés par différentes formes de violences, à la maison de bleue à Brazzaville.

Les travaux ont été ouverts, par le coordonnateur des activités à la direction générale de la population, Jean Felix Mampassi, en présence de la représentante du Fonds des Nations Unies pour la population au Congo (Fnuap), Barbara Laurenceau

L’objectif est de faciliter le dialogue entre les inspections scolaires, les circonscriptions d’action sociales et les districts sanitaires sur la prises en charge et l’accompagnement des adolescentes et jeunes filles scolarisées, confrontées à des situations de grossesses et maternités précoces et pour des actions préventives dans les milieux scolaires.

Autres objectifs : faciliter le dialogue entre les associations des œuvres diaconales d’églises, communautés de quartiers avec les circonscriptions d’actions sociales et les districts sanitaires sur la prise en charge et l’accompagnement des adolescents et jeunes filles scolarisées, confrontées à des situations de grossesses et maternités précoces et pour des actions préventives dans le milieu scolaire ainsi que favoriser la participation des adolescents et jeunes à la mise en place d’initiative scolaires et communautaires en faveur de la lutte contre les grossesses.

Pendant trois jours, les communications porteront sur plusieurs thèmes différents. Parmi ceux-ci, figurent, la problématique de la santé de la reproduction dans la société congolaise, les grossesses précoces des adolescents et la mortalité maternelle, néonatale et infantile ainsi que les violences fondées sur le genre et leurs conséquences.

Peu avant le développement de ces différentes communications, les participants ont suivi la pièce de théâtre présentée par la troupe théâtrale de proximité dénommée « Savorgnan à l’écriture », sur la sexualité et la reproduction, la responsabilité des parents ainsi que le rôle des éducateurs. En effet, le Dr Oyeré a donné la communication sur la problématique de la santé de la reproduction dans la société congolaise. L’orateur a circonscrit sa communication sur la définition de la santé de la reproduction, énuméré les différentes composantes de la santé et évoqué les différents problèmes de santé au Congo.

Abordant la question du lien entre la santé de la reproduction et la société, le Dr. Oyeré a souligné les problèmes du taux élevé de mortalité maternelle, néonatale et infantile juvénile. Les jeunes, poursuit-il, sont sexuellement actifs d’où ils sont exposés au infections sexuellement transmissibles. Outre ceux-ci, l’on note le refus des vaccins, de dépistage du VIH/sida, du frottis cervico vaginal ; l’insuffisance d’action de communication dans les formations sanitaires et bien d’autres.

Au terme de ses propos, il a indiqué qu’en matière de santé de reproduction, beaucoup de défis restent encore à relever. Il a en outre prodigué des conseils aux femmes d’espacer les naissances de deux ans, d’éviter les grossesses avant dix-huit ans et après trente-cinq ans.  

La représentante du Fnuap, Barbara Laurenceau a assuré la Carmma de son appui avant de déclarer : « une jeune fille informée est une jeune fille protégée parce qu’elle aura accès au service de santé. Les informations qu’elle reçoit l’amèneront à l’abstinence ».

Notons que Philomène Fouty Soungou a défini dans son mot de circonstances, la Carmma avant de rappeler que l’échange entre les acteurs publics, responsables des confessions religieuses et la société civile s’inscrit dans le cadre de l’échange et du partage des données scientifiques.

Elle a émis le souhait à chaque acteur de devenir un ambassadeur de bonne volonté afin d’accompagner le gouvernement dans ses efforts d’amélioration de la santé des populations dans son milieu professionnel ou social.

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

l'ambassadrice de la bonne volonté prononçant son mot de circonstance (crédit-adiac)

Notification: 

Non