Santé : des formateurs se recyclent pour prendre en charge les maladies de l’enfant

Mardi 5 Septembre 2017 - 16:15

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Le ministère de la Santé et de la population en collaboration avec l’Unicef a ouvert, le 05 Septembre à Brazzaville, un atelier de formation de vingt formateurs en Prise en charge intégrée des maladies de l’enfant au niveau communautaire (PCIME-C).

La formation des formateurs s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des approches communautaires du projet de renforcement du système de santé. Elle est appuyée par Gavi, une alliance du vaccin qui a pour mission de sauver la vie des enfants et accompagnée par l’Unicef et l’OMS.  

L’œuvre des formateurs communautaires consiste à atténuer le taux de la mortalité infantile due aux infections, au paludisme, à la diarrhée, aux pneumonies, à la fièvre, à la rougeole, à la malnutrition, au VIH-Sida et s’informer éventuellement du cycle de la vaccination de l’enfant.

En 2009, une étude sur l’analyse de la situation de la santé de la mère et de l’enfant avait été réalisée dans le cadre des couvertures des interventions du Paquet de services essentiels (PSE). Cette étude approuvait la nécessité d’accélérer les approches communautaires pour améliorer les performances en santé et nutrition afin d’aider le Congo à prétendre à l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD).

La PCIME-C va se focaliser également dans la promotion des pratiques familiales du genre : allaitement maternel, le lavage des mains, l’usage de la moustiquaire imprégnée et le suivi nutritionnel qui contribuent à la réduction de la morbidité et de la mortalité infantile.

Le conseiller à la population au ministère de la Santé, Paul Oyéré Moké, a rassuré les partenaires de la mise en place par le gouvernement d’une politique d’intervention à base communautaire. Il a également reconnu les taux élevés de morbidité des enfants de zéro à cinq ans et le niveau bas de la couverture vaccinale.

« L’organisation et la mise en œuvre des soins au niveau de la communauté restent un défi important dans le processus de la prise en charge des maladies en République du Congo. Environ 50 à 70% des décès des enfants surviennent à domicile. Et, 30% de la population congolaise a un accès difficile aux soins de qualité car résidant au-delà de cinq kilomètres du district sanitaire  » a indiqué Paul Oyéré Moké.  

Rappelons que l’implication des communautés dans les questions de santé a démontré à travers le monde, la résolution ou l’atténuation de plusieurs interventions sanitaires.   

Fortuné Ibara

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