Santé : formation des journalistes sur la communication des risques lors des urgences

Jeudi 6 Juillet 2017 - 17:15

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Organisée par le bureau de l’OMS en RDC, cette formation vise à renforcer les capacités des journalistes sur les urgences de santé publique afin de leur permettre d’avoir une meilleure approche du traitement de l’information.

Les journalistes couvrant des questions des urgences de santé publique doivent se familiariser avec le langage de terrain. D’où l’importance de l’exposé du Dr Freddy Banza sur les terminologies couramment utilisées en épidémiologie. Les journalistes ont, grâce à cette plage, maîtrisé la compréhension des termes tels qu’épidémie, endémie, pandémie, cas suspect, cas probant, prévalence… « Il est très important que le journaliste qui couvre des situations des urgences de santé publique comprenne ces termes pour bien l’expliquer à la population et être en mesure de bien rendre l’information pour un changement des comportements afin de réduire le risque des épidémies… », a déclaré le Dr Freddy Banza.

Pendant la couverture des urgences de santé publique telle que la dernière épidémie de la maladie à virus Ébola qui s’était déclarée dans la zone de santé de Likati dans la province de Bas-Uelé, Koné Souleymane de l’OMS Côte-d’Ivoire et l’un des facilitateurs de cette formation a expliqué aux participants que lors de la couverture par exemple d’une telle épidémie, le journaliste doit faire attention de tomber  dans ce qu’il a appelé des pièges à éviter.

Le journaliste devra donc éviter de se fier aux donnés empiriques, aux remèdes miracles, aux théories du complot, à l’hystérie, aux rumeurs et canulars ; aux questions culturelles et comportementales. Somme toute, explique pour sa part la facilitatrice, Gislaine Moussouamy de l’OMS Gabon, le journaliste devra faire de l’auto censure « parce qu’il ne doit pas tout porter sur la place publique. Il doit bien vérifier l’information avant de la divulguer… ».  

Lors de la couverture des urgences de santé publique, le journaliste est confronté à l’accès aux sources d’information. Comme recommandation à cette préoccupation qui a fait l’objet de l’exposé d'Eugene Kabambi, chargé de communication à l’OMS/RDC, il est conseillé au journaliste  de  trouver des sources d’information fiables. Ne vous fiez pas à une seule source, recommande Eugene, ou à trop peu de sources d’informations. Soyez curieux, Il faut confronter des sources : des officiels, des témoignages de terrain, la communauté, des sites des organismes…

aline nzuzi

Légendes et crédits photo : 

Une vue de participants à la formation sur la communication des risques ( photo Aline)

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