Santé : l’OMS/RDC a un nouveau représentant

Mercredi 17 Février 2016 - 16:14

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L'actuel réprésentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en RDC, le Dr tchadien Allarangar Yokouide,  a présenté le 17 février ses lettres de créance au ministre de la Santé publique, le Dr Felix Kabange Numbi.

Le nouveau représentant de l’OMS en RDC compte travailler en parfaite harmonie avec le gouvernement congolais par le biais du ministère de la Santé publique parce que, dira-t-il, en tant que partenaire, l’objectif de l’OMS est de soutenir le gouvernement dans les efforts qu’il fournit  pour les domaines prioritaires de la santé.

Durant son mandat à la tête de l’OMS/RDC, le Dr Allarangar s’alignera sur les priorités du gouvernement dans le domaine de la santé. Pour lui, le  ministère de la Santé publique a défini ses priorités dans le Plan national de développement sanitaire pour la période allant de 2016 à 2020. Toutefois, ajoute le représentant de l’OMS, s’il faut hiérarchiser les priorités, « je pense qu’il  y a un certain nombre de domaines sur lesquels nous devrons vraiment faire attention telles que les maladies évitables  par la vaccination. Nous avons les vaccins et les intrants, nous devons faire en sorte que ces maladies  ne puissent pas continuer à être des problèmes de santé. La RDC a été certifiée indemne de polio en novembre, le pays doit faire des efforts pour éviter qu’il y ait encore la polio dans le pays. C’est un effort que nous devons faire ».

 Outre les maladies évitables par la vaccination,  le Dr Allarangar  pense qu’il y a d’autres priorités, notamment les  maladies transmissibles comme le choléra, la rougeole, la maladie à virus Ébola, le paludisme, le VIH-sida, la tuberculose. À cette liste, il  faut aussi ajouter, poursuit le représentant de l’OMS, les maladies  non transmissibles qui sont en croissance. « Nous enregistrons de plus en plus  des  cas d'hypertension, de diabète et cancer. Le problème de la mortalité infantile et maternelle est aussi une priorité pour le pays. Pour faire face à cette situation, l’OMS préconise de faire la surveillance des décès maternels », a-t-il poursuivi.

 Le Dr Allarangar pense qu’il faut aussi renforcer le système de santé, sans cela il sera impossible d’atteindre de bons résultats de tous les programmes et projets réalisés. « On a beau  mettre en place des programmes et projets. Mais tant que le système de santé qui est le soubassement n’est pas efficace, on ne peut pas atteindre de bon résultats. D’où il faut mettre un accent particulier sur le  système de santé, ce qui permettra d’avoir une système efficace pour répondre au besoin sanitaire des populations », a conclu le nouveau représentant de l'OMS.

 

Aline Nzuzi

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