Santé oculaire : validation des documents normatifs

Après l’adoption et la validation de ces documents, il reste leur mise en œuvre, comme l’a fait savoir le secrétaire général à la Santé. Maintenant que les documents normatifs de la santé oculaire ont été adoptés, a t -il déclaré,  la prochaine étape sera leur mise en œuvre effective et efficace. « Le défi important à relever est de matérialiser l’intégration des soins oculaires au niveau opératoire de notre système de santé représenté par la zone de santé. À ce niveau, j’attends à ce que la communauté, le centre de santé et l’hôpital général de référence assument, chacun en ce qui le concerne les missions qui leur sont dévolues. », a-t-il indiqué. De son coté, le directeur du Programme national de la santé oculaire et  visuelle (PNSOV), Émile Makwanga Mankiew a plaidé pour la signature dans un bref délai de ces documents par le ministre de la Santé publique et par l’alignement de la santé oculaire parmi les priorités du gouvernement dans le secteur de la santé.

 Le Dr Émile Makwanga s’est aussi appesanti sur la formation des prestataires-clés dans les cent premières zones de santé ciblées. Cette formation concernera notamment les opérateurs de cataractes, des techniciens supérieurs en ophtalmologie et des infirmiers en ophtalmologie pour chaque hôpital général de référence ciblé. « Les infirmiers titulaires de centre de santé, à raison de cinq centres de santé par zone, ainsi que les relais communautaires devront être aussi  formés. Toutes les structures ciblées devront être pourvues en équipements et en matériels appropriés pour les soins oculaires et dotées des médicaments et en intrants spécifiques pour une offre des services et des soins oculaires de qualité », a expliqué  Dr Makwanga.

La répartition équitable des ophtalmologues pose problème sur l’étendue du territoire national. À cette préoccupation, le directeur du PNSOV a relevé : « La nécessité d’assurer une répartition équitable des ophtalmologistes sur l’ensemble du territoire national en mettant en place des mécanismes d’incitation qui  peuvent  permettre le déploiement des ophtalmologistes des milieux urbains vers les milieux ruraux. Cela dans le souci d’offrir des soins oculaires de référence secondaires dans chaque province sans lesquels la continuité des soins enclenchés au niveau de zone de santé ne sera pas assurée ».