Santé publique : deux cabinets médicaux exerçant dans l’illégalité fermés

Mardi 31 Janvier 2017 - 18:45

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Le représentant de l’inspecteur général de la santé, Euloge Sakamesso a fermé le 31 janvier les cabinets médicaux « Idéal Santé », situé sur l’avenue Maya-Maya à Poto-Poto et l’Organisation non gouvernementale « Afrique- Santé », sur l’avenue de la paix dans le quatrième arrondissement Moungali

La descente sur les lieux a été effectuée en compagnie des services de la gendarmerie nationale conduits par l’adjudant-chef, Alban Nzambi.  

Selon Euloge Sakamesso, le ministère de la Santé reproche à ces cabinets le manque de document d’autorisation d’ouverture ou d’implantation d’un centre de santé ; l’exercice illégal de la médecine et la mise en danger de la santé de la population.

Ces deux cabinets appartiennent aux sujets étrangers d’origine camerounaise depuis 2015. Le cabinet médical, « Idéal Santé », a pour promoteur Cédric Joël Jamden Tchuente. Le centre de soins est spécialisé dans la santé de la reproduction et des maladies chroniques résistantes.

Ibrahim Doukouré est le promoteur du cabinet médical « Afrique- Santé ».   Ce cabinet est spécialisé dans la médecine naturelle et scientifique. Parmi les maladies affichées sur son tableau de consultation, figurent, les hémorroïdes, l’éjaculation précoce, les faiblesses sexuelles, les hépatites A, B et C, les fibromes, les kystes et bien d’autres. En outre, l’on a constaté un lit de consultation prénatale.  

Au passage dans ces cabinets, l’on a trouvé des aides-soignants respectivement Kouotou Mounchikpou à Idéal-Santé et Martin Éric Kouokam à Afrique- santé. Ces derniers ont laissé entendre que les promoteurs se trouvent au Cameroun pour des raisons sociales. 

A cet effet, l’adjudant-chef Alban Nzambi a lu la décision signée ce jour 31 janvier 2017, par l’inspecteur général de la santé, portant décision du ministère relative à la fermeture de ces cabinets. « Le cabinet est poursuivi pour le non-respect de la loi 009/88 du 23 mai 88, instituant un code déontologique des professionnels de la Santé et des Affaires sociales en République du Congo », a-t-il déclaré avant d’indiquer : « vous serez emmené à la gendarmerie pour être entendu par les autorités compétentes ».   

Notons que quelques produits sous forme de poudre, emballés dans des sachets ainsi que le matériel de consultation ont été saisis. Il s’agit notamment d’un mini scanner, un tensiomètre, un ordinateur de bureau, une photocopieuse et des chaises. De même, les locaux utilisés par ces cabinets servaient également d’habitation.  

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Euloge Sakamesso demandant à l'aide soignant de signature de reconnaissance de saisi du matériel (adiac)

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