Santé publique : le dépistage précoce de la lèpre demeure un défi

Lundi 29 Janvier 2018 - 19:04

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Pour éviter les invalidités qui découlent de la maladie, le dépistage doit se faire tôt, a indiqué la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, lors de la célébration de la journée mondiale des lépreux le 28 janvier.

Au Congo, la journée a été célébrée à l’hôpital des lépreux de Kinsoundi encore appelé hôpital Raymond-Poaty, dans le premier arrondissement de Brazzaville, Makélékélé. Jacqueline Lydia Mikolo a mis à la disposition de la structure sanitaire un don de médicaments et des vivres, au profit de ceux qui souffrent de la lèpre, cette maladie infectieuse chronique. La ministre a rappelé que la lèpre est pourvoyeuse d’invalidités et autres séquelles motrices, en particulier dans les zones rurales et forestières du fait de dépistage tardif. « Certains départements du Congo restent endémiques et l’on assiste, ces dernières années, à une résurgence de la maladie, notamment dans le département de la Likouala », a fait savoir Jacqueline Lydia Mikolo.

Selon la ministre, le gouvernement tient à renouveler ses engagements dans la mise en place et le renforcement des programmes nationaux de lutte contre les maladies tropicales négligées, présentes dans le pays. Il s'agit d'une élimination et une éradication réelles ainsi que la réinsertion sociale des malades.

Pour sa part, le directeur de l’hôpital des lépreux, Gaston Ngoma Massala, a indiqué que cette structure est le seul centre spécialisé encore fonctionnel dans la prise en charge des malades.  Il a déploré le manque de personnel et plaidé pour le renforcement des capacités du centre. « Nous sommes conscients de l’attention que le gouvernement nous porte et de l’appui des partenaires, mais il y a encore à faire », a-t-il dit.

En rappel, au Congo la lutte contre la lèpre a pris corps dans les années 1980 à travers la création d’un programme de lutte contre cette endémie, la signature d’accords avec des partenaires-acteurs dans la lutte contre la lèpre, notamment la Fondation Raoul-Follereau, qui travaille en partenariat avec le centre Raymond-Poaty de Kinsoundi.

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo : Remise d'un échantillon des médicaments/Crédit photo Adiac

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