Santé : restitution des résultats de l’étude sur l’approche « Mavimpi ya mboté »

Samedi 6 Avril 2024 - 9:30

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Le chef de section et développement de l’enfant à l’Unicef, le Dr Soliou Badarou, a présenté le 5 avril les résultats de l’étude menée sur l’approche « Mavimpi ya mboté », en français « La bonne santé ».

 L’approche « Mavimpi ya mboté » est une démarche d’amélioration rapide de la qualité des soins de santé primaire pour la mère et le nouveau-né au Congo. L’étude réalisée dans les districts sanitaires de Loandjili, à Pointe-Noire, et de Makélékélé, à Brazzaville, de juillet 2022 à juillet 2023, avait pour objectif de présenter le modèle district sanitaire champion de la qualité des soins à travers cette approche ainsi que son impact sur le renforcement des systèmes de santé locaux et l’accélération rapide des résultats de santé en faveur de la mère et de l’enfant. Elle s’inscrit dans le cadre de l’accélération vers l’atteinte des objectifs de développement durable.   

La restitution s’est déroulée en présence du ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, des représentants du système des Nations unies au Congo, notamment celle de l’Unicef, le Dr Chantal Umutoni.  

Dans sa présentation, le Dr Soliou Badarou a souligné les faiblesses des performances des systèmes de santé en Afrique. 52,9% avec une variation allant de 34, 4% à 75, 8%, selon le rapport de l’Organisation mondiale de la santé. Au Congo, 445 décès maternels pour 100 000 nouveaux nés dont 23% sont les adolescents. 47% des décès des enfants de moins de 5 ans surviennent avant l’âge de 28 jours, d’après un rapport. Il a poursuivi que le niveau global de performance du district sanitaire est passé de 48,48% en juillet 2022 à 69% en juillet 2023 contre 52, 43% à la même période dans les districts sanitaires contrôlés.

Toutefois, l’étude a été confrontée aux problèmes de mise en œuvre du modèle par les prestataires, l’approche de formation dans les salles vers celle en dehors des heures du travail et la performance.

Dans son allocution pour la circonstance, la représentante de l’Unicef au Congo, Chantal Umutoni, a réitéré l’engagement de cette agence des Nations unies d’être au côté du gouvernement en vue de l’amélioration des soins de santé de qualité pour le bien-être de la population congolaise en général et celle des enfants en particulier. Elle a émis le souhait que l’approche « Mavimpi ya mboté » s’étende sur l’ensemble du territoire national tout en ajoutant que le modèle a pour base la compréhension entre la communauté et le soignant et l’identification des besoins.   

Pour sa part, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a assuré l’Unicef de son appui et de l’extension de l’approche sur toute l’étendue nationale. « Je félicite l’Unicef pour son accompagnement dans le cadre de cette approche d’amélioration des prestations de qualité des soins de santé et aussi de la revitalisation des districts sanitaires, véritables pièces maîtresses de la pyramide sanitaire », a-t-il indiqué. Il a invité les acteurs à s’approprier l’approche pour en faire une véritable pyramide dans le domaine sanitaire.

Aux représentants du système des Nations unies et à l’organisation non gouvernementale Catholic relief services de mutualiser les efforts pour améliorer les indicateurs des zones à faibles performances, dans le cadre de la lutte contre les maladies infectieuses, notamment le VIH/sida, la tuberculose, le paludisme ainsi que l’amélioration de la santé maternelle et infantile.

   

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Des participants à la cérémonie de présentation de l'étude /Adiac

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