Santé : un vaccin falsifié contre la fièvre jaune en circulation

Lundi 15 Février 2016 - 15:41

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Dans un communiqué de presse, l’OMS alerte la communauté sur la circulation du vaccin falsifié « AMARIL » contre la fièvre jaune en Asie du sud-est.

Ce vaccin qui immunise contre la fièvre jaune est un produit pré-qualifié par l’OMS, souligne ce communiqué qui fait savoir par ailleurs que « le vaccin contre la fièvre jaune est sur la liste OMS des médicaments essentiels ». Cependant, le 9 février, l’Institut Pasteur de Dakar, Sénégal, a informé l’OMS qu’ils avaient identifié une version falsifiée du «Vaccin AMARIL stabilisé» circulant au Bangladesh. Les vaccins et solvants AMARIL authentiques sont fabriqués par l’Institut Pasteur du Sénégal qui a identifié des erreurs sur l’emballage, une date d’expiration falsifiée ainsi que d’autres irrégularités après observation de photographies du produit falsifié comparé au produit authentique.

La même source révèle que les analyses de laboratoires sont en attente. Ce vaccin falsifié porte des mentions : Nom du produit : Vaccin AMARIL stabilisé Numéro de lot: 2265, date de péremption: juin 2017. Fabricant: Institut Pasteur de Dakar. « Il est nécessaire d’obtenir tout vaccin ou produit médical de sources authentiques et fiables. L’authenticité et l’origine des vaccins devraient être soigneusement vérifiées auprès des fabricants avant toute utilisation. À ce stade, aucune notification d’effet indésirable grave liée à ce produit falsifié a été reçue », indique le communiqué  tout en ajoutant que toute personne qui souffrirait d’effets indésirables à la suite d'une immunisation due à ce vaccin falsifié devra  immédiatement consulter un professionnel de santé qualifié et notifier cet incident auprès du ministère de la Santé ou de l'Autorité nationale de régulation du médicament ou encore au Centre national de pharmacoVigilance.

À ceux qui détiendraient ce produit, il leur est demandé de ne pas l’utiliser. L’OMS recommande une vigilance accrue au sein des chaînes d’approvisionnement des pays potentiellement affectés par ces produits falsifiés. Cette vigilance doit inclure les hôpitaux, cliniques, pharmacies et tous points de vente de produits médicaux.

Aline Nzuzi

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