Sciences sociales : un échange entre les experts sur l’école « Most » au Congo

L’objectif a été de permettre aux hommes de sciences, notamment ceux des sciences sociales et humaines de réfléchir sur des questions liées aux transformations sociales.

Damase Ngouma, membre du Comité national de l’école "Most" et maître de conférence à l’Université Marien Ngouabi, a expliqué que plusieurs questions en rapport avec le thème ont été abordées au cours des échanges.   

Le constat fait sur les limites, a-t-il dit, a permis aux experts venus de la République démocratique du Congo et de l’Unesco de demander aux autorités du Congo-Brazzaville de faire des efforts en matière d’immigration et de genre. C’est ainsi qu’il a été demandé de travailler davantage pour approfondir la question en faisant des recherches ciblées pour avoir des données qui permettraient d’orienter les politiques.

Selon Damase Ngouma, l’un des objectifs du Most est de réussir et d'avoir les éléments de réflexion pour enrichir la politique nationale en matière de migration, une politique qui tient compte de l’approche genre. « La recommandation est de faire que nous poussions continuer à travailler pour produire des statistiques parce que les données qui ont été mises à la disposition des participants sont les données parcellaires qui ont beaucoup de vide. Il faut bien les combler en s’engageant dans une dynamique de recherche », a-t-il signifié.

Il a aussi été requis de maintenir la dynamique de l’équipement autour de ce qui existe afin de s’ouvrir à d’autres pays qui ont démarré avec les écoles "Most".

Les participants se sont ainsi engagés à faire de l’école "Most", une plate-forme de renforcement des capacités disciplinaires.

Notons que le Congo s’est doté d'un Comité national pour la gestion des transformations sociales depuis février 2019, en vue de s’arrimer aux recommandations et opportunités de la communauté internationale pour un développement durable, inclusif et équitable.