Scrutins du 23 décembre : appel à la signature d’un pacte d’acceptation des résultats

Lundi 17 Décembre 2018 - 17:09

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L'invitation est lancée aux différents candidats par le président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), Me Jean-Claude Katende, estimant qu'un tel accord est urgent et nécessaire pour éviter les violences post-électorales.

Me Jean Claude Katende, dans sa page d’opinions libres du 17 décembre, se dit satisfait après que les trois candidats les plus en vue à l'élection présidentielle ont accepté d'aller aux urnes avec ou sans machine à voter. « Tout le monde se dit satisfait de l’acceptation de tous de participer avec ou sans machine à voter aux élections du 23 décembre 2018, et c’est une excellente chose », a-t-il écrit. Ce juriste et activiste des droits de l’homme regrette, cependant, les appels à la violence qui ont été lancés par certains acteurs politiques et les décès enregistrés durant cette campagne.

Au stade actuel à quelques jours des scrutins, la chose la plus importante attendue, selon lui, est la signature d'un pacte d'acceptation des résultats par le Front commun pour le Congo (FCC) et les coalitions Lamuka et Cash. « Tant que ce pacte n’est pas signé, je redoute des violences et changement des discours après la publication des élections », a-t-il averti.  Pour Me Jean-Claude Katende, en effet, le travail consiste maintenant à emmener « ceux qui ont choisi librement de participer à ce processus électoral vicieux à s’engager à en accepter aussi les résultats ». 

La Céni dénonce toute tentative de corruption de ses agents

De son côté, la centrale électorale, dans un communiqué du 16 décembre relayé par radiookapi.net, dénonce toute tentative de corruption dans le chef de certains candidats qui approcheraient ses agents à « des fins obscures » au lieu de battre campagne. La Commission électorale nationale indépendante (Céni) attire également l’attention des candidats qui seraient contactés par ses agents en vue de solliciter une rétribution contre une éventuelle falsification des résultats en leur faveur, demandant à les dénoncer pour de poursuites judiciaires.

Selon certaines sources, dans certains quartiers de Kinshasa, des candidats prélèveraient les numéros des cartes d’électeurs moyennant rétribution. Aux uns, il aurait été proposé une somme équivalent à dix dollars américains et autres, un montant supérieur. 

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Me Jean-Claude Katende/Adiac

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