Secteur informel : le gouvernement soutient la création des réseaux d’artisans

Mercredi 25 Septembre 2019 - 17:21

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Un récent atelier national sur la structuration du secteur informel a permis la formation de cinq entités professionnelles autour des métiers de coiffure, couture, mécanique, soudure et vulcanisation. En lançant les travaux de cette rencontre, la ministre de tutelle, Yvonne Adélaïde Mougany, a promis un accompagnement des pouvoirs publics.   

L’atelier a réuni deux cent-vingt-cinq promoteurs issus des arrondissements de Brazzaville, du 19 au 20 septembre, dans le cadre d’un programme d’appui au secteur privé initié par la tutelle. Cette activité est intervenue près de six mois après l’étude cartographique du secteur informel au Congo.

En effet, la rencontre ayant abouti à la mise en réseaux des artisans vise à permettre aux bénéficiaires de « mieux » faire entendre leur voix et faciliter les interventions de l’État. Mais la structuration du secteur informel n’est qu’une étape puisqu’après, le gouvernement entend lancer d’autres projets destinés à renforcer l’environnement technique de travail selon les métiers sélectionnés.

Pour le conseiller aux Petites et moyennes entreprises, Auguste Batangouna, les échanges ont permis aux participants d’exposer leurs préoccupations. « Nous avons identifié quatre préoccupations majeures qui ont été exprimées au niveau des cinq groupes de travaux. Il s’agit essentiellement de la formation, l’acquisition des terres, l’accès au financement et pour certains, l’accès aux espaces aménagés », a-t- il signifié.

Il a indiqué que l’accompagnement de l’État va commencer avec l’identification des artisans. La carte professionnelle leur sera remise pour leur faciliter l’obtention de l’autorisation d’ouverture des établissements. Ce processus est indispensable, a-t- il ajouté, pour les facilités administratives ainsi que pour les demandes de financement ou de crédit.

L’enrôlement des acteurs a donc commencé. « Pour la carte professionnelle, nous invitons les promoteurs de passer, à partir du 25 septembre, à l’Agence nationale de l’artisanat munis chacun de deux cartes photo, d’une photocopie de la pièce d' identité. Sur place, ils vont fournir la dénomination de leur établissement, les adresses qui éclaircissent leurs activités et leur résidence », a fait savoir Auguste Batangouna.

Le secteur informel étant constitué des activités de production, de transformation et de services, échappe à la régulation de l’État. À travers leur programme de structuration du secteur, les autorités espèrent le dynamiser et favoriser la migration des acteurs vers le secteur formel.

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Les participants à l'atelier

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