Sécurité alimentaire : Antoinette Sassou NGuesso invitée à la journée porte ouverte sur l’importance des légumineuses

La soixante-huitième assemblée générale des Nations unies a proclamé 2016 année internationale des légumineuses (haricots, lentilles, pois etc.) De ce fait, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a été désignée pour faciliter la mise en œuvre de cette décision, en collaboration avec les gouvernements, les organisations compétentes, les ONG et autres parties prenantes concernées.

« Au Congo, la première journée sera consacrée à la marche et la seconde à une conférence à laquelle la première dame du Congo participera parce qu’elle est avant tout la mère de la République et elle connait ce que les femmes vivent dans les foyers pour nourrir leur famille », a expliqué la directrice de la FAO au Congo, Suze Percy Filippini au sortir de l’audience le 28 novembre avec l’épouse du chef de l’Etat.

Pour la FAO, l’année internationale des légumineuses 2016 vise à sensibiliser l’opinion publique aux avantages nutritionnels des légumineuses dans le cadre d’une production vivrière durable.

« La célébration de cette Année sera une excellente occasion de favoriser des rapprochements dans toute la chaîne de production de manière à mieux exploiter les protéines issues des légumineuses, à renforcer la production de légumineuses à l’échelle mondiale, à tirer un meilleur parti de la rotation de cultures et à trouver des solutions aux problèmes qui se posent dans le commerce des légumineuses », a révélé la FAO.

« Dans tous les pays, ce sont les produits qui font partie de l’alimentation de la population et en même temps, c’est une façon de diversifier, non seulement les produits mais aussi la biodiversité et en même temps conserver et nourrir le sol. Or, les légumineuses comme le haricot et le soja sont des produits qui font partie de cette catégorie et ce sont les produits extrêmement riches en protéine et en élément nutritif », a indiqué la Représentante de la FAO.

« Au Congo, on sent que la volonté politique de faire de l’agriculture un secteur clé pour diversifier son économie existe. La FAO a toujours soutenu le Congo depuis des années, et aujourd’hui, elle veut être plus présente à travailler, non seulement avec le ministère de l’Agriculture qui est notre partenaire naturel, mais aussi avec d’autres comme ceux de l’Economie forestière, la Recherche scientifique, des Affaires foncières, etc. Nous sommes obligés de travailler avec ces ministères pour aider le pays à aller de l’avant, à atteindre la sécurité alimentaire et à lutter contre la malnutrition », a-t-elle ajouté.

« Le Congo est un membre de la FAO. Il est en même temps l’un des membres du conseil de la FAO, c'est-à-dire, l’autorité fusionnelle de la FAO. La coopération entre la FAO et le Congo se porte bien. Nous travaillons constamment aux côtés des autorités, des communautés et de la société civile. En tant que partenaire naturel du Congo, nous continuerons à l'appuyer dans sa recherche de sécurité alimentaire et de nutrition », a-t-elle promis.

Signalons que les légumineuses ou légumes secs sont des plantes dont les fruits sont contenus dans des gousses. Elles peuvent être considérées comme des féculents car elles sont riches en amidon, le glucide des végétaux.  

Pour la FAO, les légumineuses font déjà partie de l’alimentation des Congolais et Congolaises. Son travail consiste désormais à vulgariser l’information pour inciter la population à consommer les légumes.