Semi-marathon international de Brazzaville : la démonstration kenyanne à la 13e édition

Mardi 16 Août 2016 - 18:45

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À Madingou, les Congolais n’ont pas réédité l’exploit de Ouesso où l’un des leurs avait gagné pour la première fois cette course. Le chef- lieu du département de la Bouenza a plutôt consacré  les Kenyans

La 13e édition du Semi- marathon international de Brazzaville qui s’est couru à Madingou, le chef -lieu du département de la Bouenza a regroupé plus de 600 athlètes, selon les chiffres communiqués par les organisateurs.  Les Congolais ont été plus nombreux mais au finish, ce sont les athlètes Kenyans qui  étaient  à l’honneur, même s’ils n’ont pas réussi à faire tomber le record de l’épreuve.

Chez les messieurs, Marius Kimutai a gagné la course. Il a parcouru les 21,100km en 1’04’’ 28 pour décrocher le plus grand prix de la 13e édition du Semi-marathon international de Brazzaville, un chèque  de 2,5 millions remis par le président de la République, Denis Sassou N'Guesso.  Son compatriote, Richard Kiplimo Mutai, s’est classé deuxième après avoir franchi  la ligne d’arrivée en 1’05’’01. Erric Shabarihe du Rwanda a complété le podium des internationaux messieurs avec 55 minutes de retard que le deuxième de la course.

En dames, Jeruto Agness Barsosio, vainqueur à Ouesso a triomphé en 1’11’’33. Elle a fait mieux qu’à Ouesso( 1’18’’04).  Stellah Jepngetich Barsosio a gagné la deuxième place en 1’12’’22, puis Pamela Jimeli Kipchoge a occupé le troisième rang en 1’14’’48. Un podium 100% kenyan. 

Romy Ampion surclasse Eric Semba

Au niveau national, Eric Semba vainqueur à Ouesso n’a pas confirmé tout le bien qu’on pensait de lui. Romy Ampion lui a, en effet, privé la sixième couronne. Romy Ampion se classe 4e au classement général et logiquement premiers des Congolais avec un chrono de 1’07’’06 soit 40 secondes de moins qu’Eric semba. Ce dernier a réalisé un bon chrono par rapport à celui de Ouesso (1’07’’46 à Madingou contre 1’11’’58 à Ouesso, Nael Okoueké a complété le podium national en 1’09’’45.  

Chez les dames plus rien ne résiste à Jodelle Ossou Wakeyi.  Elle a gagné son huitième prix en 1’22’’48.  Elle a fait le meilleur temps par rapport à Ouesso (1’25’’08). Cleme Mambeké prend la deuxième place avec un chrono de 1’26’’15 puis Mariam Gana a complété le podium en 1’27’’05.  C’est le même podium qu’à Ouesso. La seule différence, toutes ont fait mieux que dans la Sangha.

« La nouvelle République s’invite aujourd’hui, avec pour ambition d’aller  plus loin dans la marche vers le developpement. En sport, outre la consolidation des acquis,  le principal défi est celui de la construction de la performance, c’est-à-dire celui d’atteindre et de pratiquer le haut niveau  dans toutes les disciplines sportives, conditions sine qua non pour conquerir ou reconquérir une place dans l’élitisme sportif national et international », a souligné  le ministre des Sports et de l’éducation physique, Léon Alfred Opimbat, pour qui l’objectif premier  du SMIB a été atteint.

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Marius Kimutai, vainqueur du SMIB (Adiac) Le podium national avec le président de la République (Adiac)

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