Smib 2019 : quatre athlètes congolais affûtent leurs armes à Kigali

Les dirigeants de la Fédération congolaise d’athlétisme (FCA) mettent à profit le début de leur coopération avec la fédération sœur du Rwanda pour améliorer les performances de leurs athlètes en vue de rééditer l’exploit  de 2015 qui avait vu Eric Semba remporter, à Ouesso, le semi-marathon international de Brazzaville (Smib) devant des concurrents internationaux.

C’est pour vivre des moments pareils que la FCA, en quête de performance, a proposé à la SNPC ses meilleurs éléments qui, à défaut de trois mois de stage, vont se contenter d’une préparation de presque un mois et demi. Partis le 3 juillet, les athlètes congolais seront de retour le 12 août, a-t-on appris des responsables de la FCA.

« Cette fois-ci, notre sponsor la SNPC, malgré la conjoncture, a tout fait  pour que les athlètes congolais se préparent pour quarante jours à Kigali. La ville est en hauteur comme le Kenya ou encore l’Ethiopie, avec de bons athlètes. Les deux premiers chez les hommes, lors de la dernière édition, venaient du Rwanda », a commenté Elengha Obva, le premier vice-président de la FCA.

Les dirigeants de la FCA,  saluant les athlètes (deux filles et deux garçons) à leur départ, ont rassuré que leur sélection s’est faite sur la base des performances réalisées lors  des dernières éditions. D’ailleurs, les statistiques plaidaient déjà en leur faveur.  Eric Semba, qui a débuté la compétition en 2003, a été sept fois champion au niveau national. Il est le seul Congolais à s’imposer devant tous les internationaux même si lors de la remise des prix, sa performance ne comptait pas sinon il aurait décroché un double chèque à Ouesso, en 2015.  

« Nous les envoyons en formation pour qu’ils gagnent comme Semba l’avait fait en 2015. Il était au Kenya et à Ouesso, il a occupé la première place devant tous les athlètes », a souligné Elengha Obva. Eric Semba, pour sa part, a déclaré: « Je suis content de bénéficier de cette préparation. Nous y allons pour améliorer nos performances afin que nous soyions en mesure de défendre le pays le jour du Smib. Notre vision c’est de gagner devant les internationaux. Nous mettrons en pratique ce que nous aurons appris au Rwanda pour reléver le défi ».

Notons que son coéquipier, Mael Okouéké, a toujours été un bon challenger pour lui. Après ses débuts en 2006, il a remporté le Smib à quatre reprises. Joselle Ossou Wakeyi n’est plus à présenter. La reine de cette compétition au niveau national, avec sept titres chez les dames, a débuté comme Semba en 2003.  Clème Mambeké qui a fait ses débuts en 2011 est la moins titrée des trois avec deux prix au niveau des dames.

L’étape de la préparation étant désormais franchie, il ne reste qu’à ces quatre bénéficiaires du camp d’entraînement à Kigali de revenir  confirmer, le 14 aôut à Brazzaville, leurs performances.