Sommet des trois bassins : le programme des activités dévoilé

Le sommet des trois bassins du Congo se fera en mode hybride et accueillera près de 2000 participants. Ce rendez-vous historique planétaire, qui se tiendra du 26 au 28 octobre au Centre international de conférence de Kintélé à Brazzaville, réunira les commissions des trois bassins, notamment l’Amazonie, le Bornéo-Mékong et le  Congo.

Ces assises se dérouleront autour de huit ateliers, cinq panels ainsi que des pavillons prévus pour les partenaires. A en croire la ministre de l’Environnement, tout est fin prêt pour les accréditations et pour ceux qui veulent s’inscrire, le formulaire d’inscription est en ligne.

Elle a dégagé quelques axes prioritaires qui seront mis en place parmi lesquels le programme de travail de financement pour la restauration des écosystèmes, le mécanisme financier et le marché carbone souverain.  Un cadre de travail a été défini, structuré et planifié sur les plans institutionnel, technique, communication, politique, logistique, mobilisation financière, contenu.

En outre, la ministre a fait savoir que le Congo travaille sur l’élaboration d’un texte qui permettra à tous les Etats membres de la commission climatique du bassin du Congo à avoir une législation en matière de marché du crédit carbone souverain afin d’assurer la pérennité de ces trois bassins. « Nous voulons avoir une feuille de route, une stratégie commune tout en respectant nos différentes souverainetés qui visent à lever les fonds et à stimuler nos projets d’investissements », a-t-elle révélé.

La coordonnatrice technique de la commission climat du bassin du Congo a fait aussi appel à la participation des partenaires et a sollicité leur appui.  « Nous avons besoin de vous pour être les relais auprès de vos Etats et de vos institutions dans lesquels vous êtes très impliqués. Vous êtes invités à se joindre au comité d’organisation en participant au groupe de travail. Apportez vos contributions pour financer les projets qui émanent des trois bassins, certains encore en cours de constitution.  Les fonds seront gérés par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) afin de garantir la transparence de gestion des fonds », a-t-elle signifié

Les systèmes des Nations unies déploieront les plans d’action pour accompagner les Etats. «L’écosystème, cette biodiversité est indispensable pour préserver les vies sur la planète, elle est également importante pour l’économie planétaire », a martelé la représentante du Pnud, Adama Dian Barry.