Sonas : la société devra se restructurer au risque de disparaître

Au cours d’un atelier, le 23 décembre, à Kinshasa portant sur la restructuration de la Société nationale d’assurance (Sonas), le comité de pilotage de la réforme des entreprises publiques (Copirep) a révélé que cette entreprise devra se restructurer en profondeur au risque de disparaître. D’après cette étude, le Copirep montre clairement que la Sonas qui n’arrive pas à réaliser un bon chiffre d’affaires à cause du fait que beaucoup de ses clients ne paient pas toujours leurs assurances, garde tout de même quelques atouts et opportunités. 

Pour résoudre ce problème, le Copirep préconise que la Sonas commence à se restructurer en ajustant l’entreprise aux prescrits du Code des assurances dont les normes énoncent implicitement le fil conducteur à suivre dans l’organisation et la gestion d’une entreprise d’assurances. Dans un second temps, estime le Copirep, la Sonas devra améliorer sa compétitivité dans un contexte de concurrence créée par la nouvelle loi portant libéralisation des assurances votée par l’assemblée nationale.

En outre, ajoute le Copirep, la Sonas devra aussi gagner sa clientèle au lieu de ne compter que sur le fruit des assurances obligatoires ou des primes recouvrées par les forces de l’ordre.

Pour information, la Société nationale d’assurance est dépositaire d’un fonds de commerce et dispose d’un patrimoine immobilier. Aussi pourra-t-elle profiter de l’élargissement du marché local des assurances avec l’obligation de s’assurer exclusivement en RDC, imposé au public par le projet de Code d’assurances ainsi que de l’appui des autres entreprises du portefeuille de l’État dans le cadre d’une synergie de groupe.