Téléphonie mobile : la RDC et le Nigéria échappent à la restructuration d’Airtel en Afrique

Samedi 1 Février 2014 - 14:06

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Quinze pays africains seront regroupés sur la base de la puissance de marché dans le cadre d'une réforme visant les opérations africaines peu rentables du géant indien.

Bharti Airtel a révélé les six pays constituant le premier groupe. Il s’agit du Gabon, du Burkina Faso, de la Zambie, de l’Ouganda, de la Sierra Léone et du Malawi. Dans ces pays, Airtel arrive en tête des opérateurs du secteur des télécommunications, ou en deuxième position. Dans le second groupe, il y a les autres marchés. Selon les précisions de l’Agence Écofin, la RDC et le Nigéria n’y figurent pas et ne sont pas concernés par la restructuration en cours. Concrètement, chaque groupe de pays devra avoir à sa tête un directeur général des opérations. Pour les deux pays exemptés, en l’occurrence la RDC et le Nigéria, ils continueront à être gérés par leurs directeurs généraux respectifs. Dans le cadre de cette restructuration, il existe désormais un nouveau directeur général des opérations africaines de Bharti Airtel, Christian de Faria, dont la mission est de gérer tout le monde, sans distinction de la zone géographique.

En effet, l’une des innovations est aussi la fin des branches anglophones et francophones de l’opérateur indien. D’ailleurs, l’ancien PDG de la branche francophone, Tiemoko Coulibaly, a été nommé comme conseiller du directeur général d’Airtel Afrique. Pour la partie anglophone, son PDG a quant à lui démissionné à la fin de l'année 2013. Toutefois, il faudrait insister sur le fait que le but poursuivi par Bharti Airtel à travers cette restructuration est d’arriver à mieux profiter de la puissance des synergies stratégiques entre pays pour renforcer son pouvoir financier sur l’ensemble du continent africain.

Laurent Essolomwa