Théâtre : le Fethéb, un rendez-vous culturel qui a tenu son pari

Samedi 27 Août 2016 - 7:59

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La première édition du Festival de théâtre de Brazzaville (Fethéb) s’est tenue dans la ville éponyme sous les auspices du ministre de la Culture et des Arts, Leonidas Carel Mottom Mamoni. Ce festival, qui a fermé ses portes le 21 août au Palais des congrès, est l’œuvre de l’Union nationale des écrivains, artistes et artisans congolais (Unéac) présidée par Henri Djombo.

Le théâtre est le visage de la vie et l’idéal du bon sens à travers lequel l’homme se sert pour éduquer et divertir. C’est en ce sens que la capitale politique du Congo a vibré au rythme du Fétheb sur le thème « Liberté de création ». Lancé pour une première fois, le Fetheb entend tonifier la créativité, réunifier le théâtre dans le terroir congolais et, surtout, de le hisser au premier rang. Il a offert à tout un chacun la possibilité d’inventer et de produire des œuvres.

Au cours de ces journées, les festivaliers ont été nourris de 24 représentations servies par 13 groupes, en l’occurrence Les bruits de couloirs de Henri Djombo par le Théâtre national du Gabon, Le sexe de Matongne de Sony Labou Tans’i par le Théâtre négropolicongo, La marmite de Koka-Mbala par le Théâtre national … Toutes ces représentations ont été jouées au Palais des congrès et au Centre de formation et de recherche en art dramatique (Cfrad). Celles présentées au Palais des congrès ont été évaluées à l’issue du Fetheb, ce qui a valu les prix aux plus méritants.

Au total cinq récipiendaires ont été primés pour cette première édition du Fethéb. Il s’agit de : Joël Tchango du Théâtre national du Gabon qui a reçu le 1er prix du meilleur metteur en scène; Préférée Banzouzi de Les Pétroliers qui a reçu le 2e prix pour la meilleure interprétation féminine ; tandis que Brond Taty du théâtre de l’environnement a reçu le 3e prix pour la meilleure interprétation masculine ; le Théâtre national du Congo a reçu le 4e prix du meilleur spectacle grâce à la représentation de la Marmite de Koka-Mbala de Guy Menga et le 5è prix a été remis à Henri Djombo, élevé au rang de meilleur auteur dramatique.

Le Fethéb ayant un caractère compétitif, obéit aux règles du jeu : un gagnant, un perdant mais ceux qui ont perdu n’ont pas démérité. C’est dans cet élan d’esprit que les participants ont été gratifiés des attestations de participation. Le président de l’Unéac et le ministre de la Culture et des Arts se sont dits satisfaits pour la réalisation de ce rendez-vous culturel. Quant aux festivaliers, le Fetheb serait une réussite. C’est ainsi qu' en bouclant ces assises, Leonidas Carel Mottom Mamoni a interpellé les artistes à travailler davantage. « Le théâtre sera remis dans les écoles et doit intégrer les quartiers l’an prochain », a-t-il renchéri. La première édition du Fethéb entre désormais dans le calendrier des évènements culturels du Congo. La prochaine édition est prévue pour 2017. Aux Congolais d’y donner de la valeur afin que le retour aux sources cesse d’être un mythe.

Celia Delvere Mboukou

Légendes et crédits photo : 

Un échantillon d’acteurs de théâtre

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