Tourisme : « Mon week-end à Pointe- Noire »

Vendredi 11 Septembre 2020 - 12:20

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Inspirée par ses récentes vacances, Marie Audigier, directrice déléguée de l’Institut Français du Congo, nous invite à la découverte d’un Congo Brazzaville qui ne veut pas perdre la boussole en cette période de crise sanitaire. 

Marie a toujours aimé le mouvement, dans ses rêves d’aujourd’hui, ses chansons d’hier, dans toutes ses envies… Peu importe ce que Marie explore, il faut qu’elle explore : son monde intérieur, ses rêves et ses désirs d’ailleurs. A chaque coup de cœur qui bat, elle explose : le plus souvent de joie. C’est une joie qu’elle aime à partager, comme ses chansons des 90’s à l’heure des Disques du Crépuscule, là où, dans cette maison belge, sort l’album « Ces étés », là où elle chante « Un voyage » d’une voix pop ensoleillée. « Des images, la pluie des songes… » pourrait -elle encore continuer dans un éternel refrain. Là où Marie pense, là où elle respire, là où elle bouge, il y a toujours une direction. Artistique forcément.  Car c’est dans sa nature, au plus profond d’elle. Au fil de ses aventures, comme si c’était écrit dans les lignes de sa main toujours tendue vers de nouveaux horizons, Marie Audigier a vécu mille choses, mille vies.  Alors, dans son été 2020, en vérité une saison sèche, Marie aura voulu bouger son regard sur de nouvelles images, du fleuve à l’océan, traversant les terres de Brazza la Verte jusqu’à Ponton la Belle.

En fouillant sa mémoire encore fraîche, on retrouve au retour du voyage des souvenirs pêle-mêle ancrés dans un carnet de notes et de photographies. Un chef de village presque centenaire aux pieds des chutes de Bankoussou, une église de la mission Kenge, la grotte de Nkila-Ntari, le barrage de Moukoukoulou, le pont de Loudima, les misala de Gaps, l’arbre de Brazza, les cascades de Kimbakala,  Dimonaka et ses orpailleurs, une cabane perchée dans un baobab à Les Saras, des vaches tchadiennes à bosse, un feu de nuit sur la Pointe Indienne… Autant d’images en avalanche qu’elle aimerait partager. Il n’y a pas de moteur, pas de silence : Action ! Son bagage n’est pas encore défait que Marie crée « Mon week-end à Pointe-Noire », un événement à ne pas manquer pour celles et ceux qui se nourrissent de paysages. Deux croix à cocher sur le calendrier : le 11 et 12 septembre, un lieu à retenir, la Chambre consulaire de Pointe- Noire. C’est ici, sous l’égide du ministère du Tourisme et de l’Environnent et de l’Institut Français du Congo, que Marie posera au cœur d’une conférence agrémentée, d’une exposition, la question : « Quel accompagnement post Covid-19 pour les acteurs touristiques du Congo ? ».  La question est brûlante sur ses lèvres et il pleuvra ce week-end des réponses pour en éteindre le feu et nous remettre cet air en tête : Un voyage, des images, la pluie des songes.  Car il est possible de songer à un Green Congo toujours de plus en plus vert et à une herbe qui ne serait pas moins verte que dans le pré du voisin.

 

Philippe Edouard

Légendes et crédits photo : 

1- Marie Audigier dans la grotte de Nkila-Ntari 2-une cabane perchée dans un baobab à Les Saras

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