Transparency international : des sections nationales d’Afrique centrale réunies à Pointe-Noire

Mardi 2 Juillet 2019 - 16:15

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Trois pays de la sous-région ont participé à la récente rencontre, notamment le Congo, le Cameroun et la République démocratique du Congo.

Les assises se sont déroulées sur le thème « Renforcer la responsabilité, la redevabilité et l’intégralité, approche droits humains et corruption : une priorité de l’action citoyenne ».  

Pour les organisateurs, l’Afrique centrale est l’une des régions les plus riches du continent en termes de ressources naturelles. Malheureusement, les pays de cette sous-région demeurent confrontés à la mal gouvernance, à l’instabilité chronique, à une corruption endémique, à la pauvreté et à un endettement injustifié. 

En dépit des initiatives visant à améliorer la gouvernance et réduire la corruption dans ces pays, les politiques menées jusque-là ont montré les limites de l’action publique face à ce fléau, ont-ils relevé.

Aussi cette réunion a-t-elle permis aux participants de réfléchir sur des sujets d’intérêt commun afin d'emmener ces pays à renforcer leur cadre juridique, notamment les cadres légaux et institutionnels, pour une lutte efficace contre la corruption. L'occasion a été également propice pour identifier les problèmes que rencontre chaque pays en matière de transparence de contrats et d’évaluer les opportunités, les faiblesses mais aussi les avantages.

En effet, cette rencontre, la deuxième du genre, avait pour objectifs d’identifier les stratégies conjointes pour renforcer la présence de Transparency international au niveau de l’Afrique centrale; consolider le cadre de partage d’expériences de bonnes pratiques et d’apprentissage par les pairs sur les sujets d’intérêt commun et les priorités régionales; renforcer les actions et les stratégies sous-régionales collectives et coordonnées; mener un plaidoyer commun en direction des institutions sous-régionales;  enfin, faire le point de la rencontre précédente.

Notons qu’il y a deux ans, les sections de Transparency international de l’Afrique centrale avaient initié une première rencontre. Celle-ci  avait jeté les bases de la mise en place d’un cadre permanent de partage d’expériences, du renforcement des actions et des stratégies sous-régionales collectives et coordonnées. Ce qui avait conduit au lancement d’une dynamique sous-régionale autour des priorités de la stratégie 2020 de cette orgnaisation. Dans le cadre de la consolidation des acquis de cette première réunion et de la poursuite des discussions engagées, ces sections nationales ont décidé de se retrouver afin de bâtir une stratégie commune sur la vision 2030, portant sur les principaux défis et opportunités par rapport à la sous-région.

Pour Christian Mounzéo, président de la Rencontre pour la paix et les droits de l’Homme, cette rencontre des sections nationales de Transparency international, élargie à d’autres acteurs et organisations de la société civile, a permis de faire le point des activités de leur réseau  et d'identifier les défis et les opportunités pour chaque pays. «  Nous avons mis en place un cadre de priorité au niveau de la sous-région et ensuite défini une stratégie de plaidoyer. L’une des choses intéressantes à retenir est le fait de s’accorder sur l’ensemble des sujets que nous allons porter en commun au niveau de la sous-région, par exemple nous avons pu donner la responsabilité à chacun des pays des sujets spécifiques qui font partie de leur priorité stratégique », a-t-il dit.

La gouvernance, pour être efficace et produire les résultats escomptés, ne peut plus être envisagée autrement qu’à travers la participation de toutes les composantes de la société, à savoir les pouvoirs publics, les citoyens, la société civile et le secteur privé, ont estimé ces sections de Transparency international d'Afrique centrale.

 

Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille des participants à la rencontre / Adiac

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