Transport aérien : des dizaines d’exploitants africains reçus par Bombardier

Globalement, les résultats de Bombardier confirment une montée en puissance des commandes d’avions d’occasion en Afrique. La branche chargée des avions commerciaux de l’avionneur canadien a livré quelques indications sur ses activités dans la région. Il en ressort que le groupe réalise des progrès dans la pénétration du marché africain. Plus de sept compagnies aériennes ont utilisé un nombre impressionnant d’avions régionaux essentiellement d’occasion au cours des 3 derniers mois. « Notre stratégie vise à accroitre les revenus associés aux services après-vente ».

Sur le long terme, l’idée est d’arriver à promouvoir la commande des appareils neufs en Afrique. Justifiant sa percée en Afrique, Bombardier met en avant-plan son expertise avérée et sa politique visant à répondre aux besoins d’un continent qui bouge de plus en plus vite. Il y a un effort d’adaptation tant au niveau du coût global que des normes de fiabilité. « Les avions CRJ Series et Q Series sont des investissements à faible risque pour les compagnies aériennes qui veulent accroître leur rentabilité ».

Le cas de Congo Airways qui vient d’inaugurer ses vols internationaux, mérite que l’on s’y penche un peu. La compagnie aérienne nationale fait partie, avec Camair Co, des opérateurs publics qui ont effectué des commandes d’appareils d’occasion auprès de Bombardier. Créée en octobre 2015, Congo Airways dessert actuellement plus de dix destinations locales, soit plus de la moitié des grandes agglomérations et zones économiques du pays. Depuis sa création, la compagnie aérienne a transporté plus de 600 000 passagers. Son intention est d’arriver à couvrir des villes africaines comme Johannesburg, en Afrique du Sud, et Douala, au Cameroun. Chose faite, du moins pour le pays de Nelson Mandela.