Transport fluvial : le nouveau port d’Oyo contribuera à l’essor économique du Congo

Mercredi 2 Août 2017 - 19:15

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Construit sur la rivière Alima, le nouveau débarcadère fluvial de la ville d’Oyo vient renforcer la mobilité des populations et des biens, ainsi que les échanges commerciaux entre le département de la Cuvette et d’autres horizons.

Les activités de ce port devront apporter une bouffée d’oxygène au Port autonome de Brazzaville et ports secondaires (PABPS) qui ploie depuis un certain temps dans les difficultés.

Au nombre des facteurs limitant les performances du PABPS figurent en bonne place la vétusté des infrastructures et des installations portuaires, l’ensablement du fleuve Congo, la baisse du trafic fluvial, la rupture de la circulation des trains du Chemin de fer Congo océan (CFCO) entre les villes de Brazzaville et Loutété dans le département de la Bouenza.

Le nouveau port d’Oyo facilitera la jonction entre la route nationale n°2 et les localités riveraines du fleuve Congo basées dans la partie septentrionale du pays et celles de la République démocratique du Congo (RDC). Ce port constitue l’un des supports importants dans le cadre de la faisabilité du projet de la zone économique spéciale d’Oyo-Ollombo.

Aux côtés de la nationale n°2 et de l’aéroport d’Ollombo, ce débarcadère fluvial servira de point d’embarquement et de débarquement des marchandises, surtout que l’Alima offre les conditions favorables de navigation en toute saison.

Ce port qui est érigé en amont vers le district de Tchikapika vient remplacer l’ancien situé en plein cœur d’Oyo et dont les installations ne conviennent plus par rapport aux flux des passagers et des marchandises.

Construit dans les années 80, l’ancien port d’Oyo dispose d’un quai de 60,50m de longueur sur près de 20m de large, d’un entrepôt de 20x8m et d’un bâtiment administratif de 124m2.

Avec ses installations modernes dont son quai de 200m de long, le nouveau port a été bâti par la société China road bridge corporation (CRBC) sur un cofinancement de la République du Congo et de la Chine, estimé à plus de 48 milliards de francs CFA.

Si l’ancien port a facilité l’acheminement des produits vivriers vers les centres de consommation, la nouvelle plateforme portuaire jouera un rôle important dans l’éclosion des activités économiques et industrielles.                   

Christian Brice Elion

Légendes et crédits photo : 

La maquette du nouveau port d'Oyo

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