Transport maritime : le Congo et l’OMAOC entrevoient de nouvelles perspectives de coopération

Mercredi 18 Mai 2016 - 15:45

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En vue d’améliorer le commerce maritime et d’éradiquer la piraterie dans le Golfe de Guinée, Brazzaville et l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du centre (OMAOC) misent sur l’intensification de la lutte anti-piraterie, la formation des cadres congolais, ainsi que la contribution du Congo au Fonds maritime régional.

Les questions liées au commerce et à la sécurité maritimes seront au menu de deux rencontres internationales, notamment une table-ronde des bailleurs de fonds prévue pour les 12 et 13 juillet à Bruxelles et une réunion des techniciens sur la sécurité maritime du 27 au 31 juin au Togo, a annoncé le secrétaire général de l’OMAOC, Alain Luvambano,  en mission de travail à Brazzaville.

« Le ministre Gilbert Mokoki est le vice-président de l’OMAOC, il est de mon devoir de venir lui présenter ma civilité pour avoir bénéficié de la confiance du chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso. Je suis venu également lui expliquer ce qui se passe en ce moment au sein de notre organisation et de l’inviter à prendre part à nos prochaines réunions», a confié le 17 mai dernier Alain Michel Luvambano au sortir d’un entretien avec le ministre congolais des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Gilbert Mokoki.   

La table-ronde de Bruxelles, indique le patron de l’OMAOC, permettra à l’organisation de mobiliser des fonds nécessaires pour le financement du réseau sous- régional de la fonction de garde-côte de l’OMAOC, conformément aux recommandations du Conseil des ministres des Etats membres de 2011 à Kinshasa.

« Nous avons besoin de patrouilleurs, d’hélicoptères et bien d’autres moyens pour combattre le fléau de la piraterie maritime. C’est pourquoi, il faut présenter les besoins aux bailleurs de fonds, et leur proposer de travailler avec nous », a lancé le diplomate angolais Luvambano, insistant sur le fait que la piraterie constitue une réelle menace des foyers et du commerce international dans le Golfe de Guinée.  

Pour promouvoir les services de transport maritime rentables, le Congo et les 19 autres Etats membres doivent réformer la gestion de la maison commune de l’OMAOC. « Le siège va très bien. Le gouvernement ivoirien nous a octroyé un siège neuf non loin de la présidence », rassure Alain Michel Luvambano.

Outre les organes et centres de formation existants, l’Union des conseils des chargeurs africains, l’Association des armements africains, l’Université maritime régionale d’Accra, l’Académie régionale des Sciences et techniques de la mer d’Abidjan, l’OMAOC entend créer l’Union des administrations maritimes d’Afrique de l’ouest et du centre et la Banque maritime régionale de développement, un centre d’information et de communication…       

« Nous avons recruté des jeunes pour assurer la relève, car ceux qui ont été recrutés depuis les années 70 tendent vers la retraite. Il est de notre devoir de faire de nouveaux recrutements », affirme le secrétaire général de l’OMAOC.

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

- Alain Michel Luvambano répondant à la presse - Le ministre Gilbert Mokoki recevant Alain Michel Luvambano

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