UMP : la jeunesse recommande une application effective de la loi sur les partis politiques

Lundi 26 Septembre 2016 - 16:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Suite à une certaine confusion constatée au sein des groupements et partis politiques du centre dont certains, selon l’UMP, n’existent que sur papier, la jeunesse de ce parti a, dans une déclaration rendue publique le 25 septembre à Brazzaville,  a lancé un appel au ministère de l’Intérieur en vue d' une application stricte de la loi sur les partis politiques qui est l’une des recommandations des différentes concertations politiques tenues au Congo.

« On ne peut pas dans un pays d’un côté avoir des partis qui au nom du respect de la loi s’organisent et payent les permanences dans les douze départements du pays et de l’autre des prétendus partis sans récépissé, sans aucun siège même à Brazzaville, bénéficiés d’une complaisance administrative », a déclaré le président de cette jeunesse, Sileyas Nkombo. Et d’ajouter, « à l’ère de la rupture, il est inadmissible que des personnes sans justifier d’un statut dont elles se font prévaloir soient pourvues d’un laissez-passer leur donnant accès jusque dans les services incarnant la souveraineté de l’Etat, à l’instar de la Télévision et de la Radio aux heures de grandes audiences où les familles congolaises aspirent au repos pour étaler des incohérences intellectuelles ».

Cette jeunesse a d’autre part fait savoir qu’il est dorénavant interdit à tous les pseudo partis politiques non reconnus, de faire des déclarations citant le nom de l’UMP sous peine de poursuite judiciaire, avant d’appeler les mêmes partis, soucieux de sortir de ce qu’elle a qualifié de médiocrité politique qui caractérise cette composante, de se rassembler autour d’un idéal commun. Celui d’un espace politique partenaire et fier. 

La JUMP a également indiqué qu’elle continuera à veiller comme dans le passé à ce que les postes relevant du centre soient attribués aux cadres compétents selon le double critère de la légalité et de la légitimité, comme celui de la troisième vice-présidence de la CNEI en remplacement du président Elvis Digne Tsalissan Okombi qui revient de droit à l’UMP.

 

 

Jean Jacques Koubemba

Notification: 

Non