Vaccination : affluence des enfants vers les centres de santé

Jeudi 7 Mars 2019 - 19:21

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Parents et responsables des établissements publics et privés accompagnent les enfants vers les structures sanitaires pour les vacciner contre la rougeole et la rubéole, une opération couplée à une supplémentation en vitamine A et un dépistage au mebendazole.

L’engouement des parents vers les lieux de vaccination s’est fait sentir après le coup d’envoi de la campagne donné par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le 5 mars à l'Hôpital Mère et enfant Blanche Gomes. La campagne gratuite se déroule jusqu'au 9 mars, sur l’ensemble du territoire national.

A Brazzaville, une bousculade s'observe dans les différents centres de santé intégrés, en dépit des orientations des services de santé pour maintenir l'ordre pendant les différentes étapes de la vaccination.

La tranche d’âge concernée par cette opération va de 9 mois à 14 ans, alors que les campagnes de vaccination antérieures ne se limitaient qu'aux enfants de zéro à 5 ans.

Du centre de santé intégré de Nkombo et Matari en passant par celui de Moukondo, Jane Viale et bien d’autres, le constat a été le même. Les parents accourent, selon leur disponibilité, pour faire vacciner leurs enfants.   

Après avoir donné le vaccin à ses deux enfants, une jeune fille mère qui a requis l'anonymat a expliqué qu’il n’y a pas de condition pour la vaccination. Elle a été informée par l’intermédiaire des médias qu’il faut donner le vaccin aux enfants pour prévenir les épidémies.  « Je suis venue vacciner mes enfants après avoir suivi la ministre de la Santé et de la population sur l’importance du vaccin. La rougeole est une maladie dangereuse qui tue beaucoup d’enfants », a-t-elle indiqué.   

L’enthousiasme s’est étendu également au niveau des établissements scolaires publics et privés. Les responsables, sur la permission des parents, accompagnent leurs élèves, tandis que d'autres, en tenue scolaire, sy rendent volontiers.

Dorina Olembé et Farez Sadio, toutes deux en classe de CM2 à l’école publique Bernadette-Bayonne, ont reçu leur vaccin volontairement, selon les enseignements donnés par leur maître sur l’importance de se faire vacciner, ont-elles confié. Dans ce même établissement, Débora Ndila, en classe de cinquième, est venue prendre son vaccin à la demande de ses parents, après avoir évacué sa peur.  

De son côté, le chef du centre de santé intégré de Nkombo et Matari, Cédric Ndinga Oyona, a souligné le débordement de la population.  « Face à l’affluence des enfants pour se faire vacciner, cinq centres à stratégie avancée ne répondent plus. D’autres centres supplémentaires ont été créés d’après les instructions de ma hiérarchie afin de décongestionner la situation », a-t-il déclaré.

  

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

L'affluence des enfants au centre de santé intégré de Nkombo / Adiac

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