Vie associative: le Club jeunesse infrastructures et développement dévoile ses ambitions pour la nouvelle année

Mercredi 4 Janvier 2017 - 18:30

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ONG de promotion du développement endogène, social et solidaire au profit de la jeunesse et du genre, le Club jeunesse infrastructures et développement (CJID) a organisé le 30 décembre, à Brazzaville ses premières universités

Placées sur le thème : « Approprions-nous le CJID, pour en faire un véritable levier contributif au développement du Congo », ces retrouvailles ont permis aux participants de, entre autres, poser les jalons d’un avenir radieux. Ainsi, plusieurs exposés ont été développés dont ceux relatifs à la revue des projets en cours d’exécution ; le partenariat et la mobilisation des ressources. « Nous avons passé au peigne fin ce que nous pouvons négocier avec les pouvoirs publics, les entités décentralisées et créer des activités génératrices de revenu au niveau du CJID ; montrer aux membres du CJID que nous avons des partenariats avec les quartiers », a expliqué le délégué général du CJID, Mérols Diabankana.

Etre un levier contributif dans le développement de l’agriculture

Créé en 2003, dans le cadre d’une philosophie de développement communautaire orientée vers l’économie sociale, solidaire et de la recherche d'une action participative, le CJID a développé des partenariats tant au niveau national qu’international. En effet, soucieuse du développement de l’agriculture au Congo, cette ONG souligne la nécessité d’avoir des partenariats. « Au niveau de l’agriculture, si nous n’investissons pas ce sera la catastrophe parce que le Congo, rien qu’en matière d’importation alimentaire, importe à plus de 400 milliards FCFA, c’est une aliénation de la souveraineté nationale. En notre qualité d’ONG, nous ne pouvons pas l’accepter, nous devons contribuer, pousser les pouvoirs publics à aller vers une autosuffisance alimentaire qui fera la souveraineté alimentaire au niveau de notre pays », a indiqué Mérols Diabankana.

Pour rappel, cette ONG développe actuellement quatre projets au plan national grâce à l’appui de ses partenaires. Il s’agit, entre autres, du projet PAMTAC-B visant à développer une agriculture péri-urbaine familiale durable à travers le renforcement des compétences de producteurs et des organisations partenaires les accompagnant. Destiné à appuyer 400 maraîchers et quinze jeunes, ce projet s’étale sur trois ans. L’autre projet concerne des études sur les financements de l’Etat à Madibou et Djiri, deux arrondissements périphériques de Brazzaville. Le travail consistera à examiner les résultats de ces financements avant de faire un plaidoyer pour l’octroi de nouveaux investissements.

Dans le cadre de l’ETME (Elimination de la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant), cette ONG a reçu un financement du PATF. Le projet consiste à apporter un appui psychologique auprès des jeunes filles enceintes en leur expliquant qu’on peut inverser la tendance en évitant que les nouveau-nés soient contaminés et en prenant des précautions telles que le port du préservatif.  Le dernier projet développé avec l’ONG Azur développement est relatif à la lutte contre les violences faites aux femmes.

Deux nouveaux projets pour 2017

Pour cette nouvelle année, le CJID entend appuyer la case Makoko à Ouenzé à travers un plaidoyer auprès du gouvernement et en assurant l’encadrement socio-éducatif des jeunes. « Nous avions voulu mettre un mur de clôture, les financements étaient déjà acquis, mais le ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique nous a devancés. Donc nous allons faire plus d’animation, mettre en place des tableaux et une cellule d’orientation pour y envoyer des jeunes. C’est ce que nous faisons à Kinsoundi et Mfilou et nous comptons le faire à Ouenzé et peut être même à Talangai, au cas où nous y trouvons de l'espace », a promis le délégué général du CJID.

Le dernier projet de 2017 concerne la lutte contre les violences sexospécifiques qui frappent également les hommes. Pour ce faire, l’ONG entend travailler avec les Postes de sécurité publique, les commissariats de police ainsi que les hôpitaux de Makélékélé et Mfilou.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les membres du CJID ; crédit photo Adiac

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