Vie des club : DCMP réengage l’entraîneur Lazar Milosevic

Arrivé dans la capitale le 16 février, il était déjà à l’entraînement du club le 17 février au terrain de Saint Kaggwa dans la commune de Kintambo. Et c’est aussi là qu’il y a eu une longue réunion entre lui et l’ancien entraîneur, Médard Lusadisu, qui devient le directeur technique du DCMP. Ensuite, le technicien franco-serbe a suivi l’entraînement l’après-midi du lundi; on y a aperçu le préparateur physique Freddy Atunga.

 Lazar Milosevic revient au DCMP dans un moment difficile. Le club fait d’abord face à des querelles intestines qui se répercutent insidieusement sur la prestation des joueurs sur le terrain. Il y a un conflit ouvert entre Vidier Tshimanga qui fait actuellement office de président de coordination intérimaire et Max Mayaka, président de coordination élu, mais suspendu par le secrétaire élu du club avec l’appui du collège des administrateurs. Et aujourd’hui, l’un des administrateurs, le pasteur Pascal Mukuna qui soutenait Vidier Tshimanga lui a retiré sa confiance.

Quant à l’équipe, elle occupe actuellement la quatrième place du groupe B de la Division 1 avec douze points. En huit matchs disputés, DCMP en a remporté quatre et perdu quatre aussi, avec la toute dernière défaite subie face à Lubumbashi Sport au stade Frédéric Kibassa Maliba de Lubumbashi par zéro but à un. Et Lazar Milosevic va prendre l’équipe à un moment fatidique, car DCMP affronte le 23 février son rival de toujours, l’AS V.Club dans le cadre de la 10^e journée de la Division 1. Il a donc la mission de stopper la série des mauvais résultats accumulés par le club depuis le championnat.

L’on se souvient que Lazar Milosevic est venue pour la première fois au pays en novembre 2010, engagé à la tête du staff technique du Daring Club Motema Pembe par l’ancien président de la section football des Immaculés, Paul Kasembele. Mais celui-ci a été très combattu et même poussé à quitter la direction de l’équipe. Et Lazar Milosevic avait aussi plié bagages pour se retrouver chez Saint-Eloi Lupopo de Lubumbashi. Mais il a finalement choisi de retourner en France car les conditions de travail exigées n’étaient plus remplies par Lupopo en 2012. Le revoilà donc au sein du DCMP.