Vie des institutions : le Conseil consultatif de la femme fait connaître ses attributions

Mercredi 18 Septembre 2019 - 18:45

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Le secrétariat exécutif permanent de l'institution a organisé, le 18 septembre à Brazzaville, une journée spéciale d’information à l’endroit des femmes, pour les édifier sur ses prérogatives, ses missions et ses perspectives.

Des dizaines de femmes venues de différentes classes et catégories sociales ont pris part à la première journée d’information sur le Conseil consultatif de la femme (CCF). Dans son allocution, la secrétaire exécutive de l’institution, Antoinette Kébi, a présenté l’organe dont elle a la charge de diriger.

Le CCF, a-t-elle fait savoir, est créé sur la base de la Constitution du 25 octobre 2015, pour promouvoir l’égalité entre l’homme et la femme, tel que prévu au titre des articles 17, 232 et 233. L’article 17, par exemple, dispose que « la femme a les mêmes droits que l’homme. La loi garantit la parité et assure la promotion ainsi que la représentativité à toutes les fonctions électives et administratives », a précisé Antoinette Kébi.

Cette institution, a poursuivi sa secrétaire exécutive, est chargée de dialoguer avec les femmes, de recenser leurs préoccupations et d'émettre des avis au président de la République sur ce qui les concerne.

Antoinette Kébi a souligné à l'auditoire que le CCF est composé de l’Assemblée générale, un organe délibérant constitué des membres de droit et des membres désignés; et du secrétariat exécutif permanent qui, lui, est un organe représentatif. Cette institution compte cent-un membres, dont quatre-vingt-quinze sont déjà élus, conformément aux modalités de sélection fixées par le décret n°2018-274 du 6 juillet 2018. Elle est dirigée par un secrétariat exécutif permanent qui comprend une secrétaire exécutive et deux secrétaires.

Perspectives à court terme

Dans son agenda, le CCF prévoit l’élection des six membres restants et l’organisation des séances de travail avec des femmes, à travers le pays, afin de collecter leurs doléances pour les présenter à la première session de l’Assemblée générale qui se tiendra incessamment.

Développant un exposé à cet effet, la directrice générale du Centre de recherche, d’information et de documentation sur la femme, Virginie Ndessabéka, a fait l’historique et l'aperçu de la situation de la femme congolaise ainsi que les défis que celle-ci doit relever pour arracher la victoire de la parité au Congo.

L’oratrice a rappelé que la femme représente 50% de la population congolaise. Sa représentativité au sein du gouvernement et dans les autres instances de prise de décision est encore faible, mais une légère amélioration est notée.

La représentativité des femmes au gouvernement, selon Virginie Ndessabéka, est passée de huit en 2002 à vingt-trois à celui actuel. A l’Assemblée nationale, a-t-elle poursuivi, elle est passée de 8,75% à la treizième législature à 11,6% à celle d’aujourd’hui. Une avancée significative a été aussi enregistrée au niveau du Sénat.

Firmin Oyé et Haïdar Minga (stagiaire)

Légendes et crédits photo : 

Antoinette Kébi (au centre) à l'ouverture des travaux/ Adiac

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