Vie des partis : Jeanne Dambendzet secrétaire exécutive nationale de l’Organisation des femmes du Congo

Après trois jours de travail, les 1 600 congressistes venues des douze départements du Congo ont mis en place un conseil central de 301 membres, un secrétariat national de treize membres dirigé par Jeanne Dambendzet, et une commission nationale de contrôle et de vérification de cinq membres présidée par Lucile Oba-Sauthat.

Dans son mot de circonstance, la secrétaire exécutive nationale de l’Organisation des femmes du Congo (OFC) a remercié les congressistes d’avoir porté leur choix sur elle. Jeanne Dambendzet a appelé les membres de son organisation à plus de dynamisme et de détermination, afin qu’elles traduisent dans les faits les missions assignées à leur structure. « Donner naissance à un bébé est une chose, l’aider à grandir en est une autre. Le plus dur commence maintenant. Nous devons tout mettre en œuvre pour que notre organisation prenne de l’envol. Il nous faut de la sagesse et développer l’esprit d’équipe pour surmonter tous les obstacles qui se présenteraient à nous », a-t-elle déclaré. Elle a pris l’engagement de ne pas trahir la confiance que ses amis ont renouvelée à son égard. Jeanne Dambendzet a salué l’action de ses prédécesseurs de la défunte Union révolutionnaire des femmes du Congo sur les cendres de laquelle est née l’OFC. Elle est déterminée à réaliser les actions contenues dans le programme d’activités ainsi que le respect des principes édictés par la plate-forme de l’OFC. Elle a invité les femmes élues dans les différentes instances à développer l’unité et l’amour, gages sûrs, selon elle, d’une éclosion réelle de l’action féminine.

De son côté, le secrétaire général du PCT, Pierre Ngolo, a félicité toutes les promues. Il les appelées à plus de responsabilité et d’engagement. Le secrétaire général du parti a exprimé la volonté affichée du secrétariat permanent d’accompagner l’OFC dans l’accomplissement de ses missions. Le premier test de cette nouvelle organisation féminine, a dit Pierre Ngolo, est de mobiliser ses militantes pour la fête du 15 août à Djambala, chef-lieu du département des Plateaux. L’OFC, a-t-il poursuivi, doit avoir une présence massive à cette fête qui symbolise son entrée dans la scène politique. Le deuxième test, a-t-il ajouté, est la quote-part des femmes à l’opération de la collecte des fonds pour la construction du siège du parti, dont le point sera fait le 25 août en même temps que la pose de la première pierre de la construction du siège du parti. Le secrétaire général du PCT a salué la présence de l’épouse du chef de l’État aux cérémonies d’ouverture et de clôture du congrès constitutif de l’OFC. Ce fait, a-t-il dit, montre combien Antoinette Sassou N’Guesso attache du prix au combat de la femme aussi bien au niveau national qu’international.

Les congressistes ont adopté deux motions et une recommandation. La première motion est relative au soutien que les congressistes apportent au président de la République pour son engagement à moderniser le Congo et à consolider le processus démocratique. La seconde renouvelle la confiance des femmes du PCT au secrétaire général pour son opiniâtreté à exécuter une à une les résolutions et recommandations du sixième congrès extraordinaire du parti. La recommandation porte sur la place que doivent occuper les femmes sur les listes des prochaines élections locales. Elles ont invité le comité d’investiture des candidats du PCT à y veiller scrupuleusement.

Notons que l’OFC est ouverte à toutes les femmes du Congo sans distinction. Son emblème est représenté par deux palmes vertes qui entourent le symbole universel de la femme, au-dessus duquel brille une étoile jaune à cinq branches posée sur les paumes réunies de deux mains ouvertes, le tout sur fonds rouge et dans un cercle. Sa devise est « Seule la lutte libère » et son hymne, La Libération. L’adhésion à l’OFC est permanente, libre et individuelle.