Vie des partis : le CAR salue la mise en place du Comité national du dialogue

Jeudi 7 Mars 2019 - 19:07

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Par la voix de son présiddent, Clotaire Mboussa-Ella, la formation politique estime que l'espace de concertation ainsi créé permettra aux Congolais de se retrouver constamment pour chercher ensemble des voies de sortie aux problèmes auxquels ils sont confrontés.

« Le dialogue est dans notre sang. C’est dans notre culture.   Je peux aussi me permettre de dire qu’il fait partie de notre coutume. C’est dans l’intérêt de notre pays et de notre jeune démocratie qui doit se construire que nous voulons parler de dialogue », a signifié Clotaire Mboussa-Ella.

Pour le président du Comité d’action pour le renouveau (CAR), la pratique du dialogue et de la concertation politique résulte de la volonté de tous de construire la nation sans d’autres contours. 

« Il faut toujours se parler, discuter et continuer à chercher des solutions, à trouver des voies de sortie aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. Aujourd’hui, nous avons un cadre institutionnel qui est le Conseil national du dialogue. Ce cadre est le souhait des politiques, il est l’émanation de nos appels », a ajouté le président du CAR.

Il a rappelé qu’en 2006, le Programme des nations unies pour le développement et d'autres institutions avaient organisé un atelier dans le cadre de l’approfondissement de la démocratie, la bonne gouvernance électorale et la collaboration entre les partis politiques.

Ces retrouvailles avaient abouti à la création d’un cadre légal des partis politiques appelé « Cadre national de concertation des partis politiques de la République du Congo ». C’était un cadre permanent de dialogue qui se voulait formel. Aujourd’hui, le Conseil national du dialogue est institué, s'est-il réjoui.

« Je peux dire que le projet de 2006 est devenu une réalité.  Au niveau de notre parti, nous reconnaissons le bien-fondé de ce Conseil national du dialogue.  Maintenant que nous avons un organe formel permanent du dialogue et de concertation entre acteurs politiques, je pense que c’est une victoire à mettre à l’actif de notre démocratie. Il faut qu’on s’y mette, il faut l’accepter dans l’intérêt de notre nation », a-t-il souligné.

Revenant sur le séjour du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Lounceny Fall, le président du CAR a encouragé ses propos. « Il nous conseille sur cette voie. Je pense que comme il l’a dit, c’est l’unique solution dans la résolution des différends politiques. Nous devons nous engager pour un consensus autour des questions d’intérêt national dans la résolution des problèmes politiques qui se poseraient à nous », a fait savoir Clotaire Mboussa-Ella.

Pour quel dialogue et à quoi s’attendre ?

A cette problématique, le président du CAR a répondu qu’il faut bien des sujets qui puissent placer le pays en orbite d’une paix durable et de développement des principes républicains. « Il faut un dialogue constructif. Et ce qu’on est en droit d’attendre, c’est le mode de gestion de la démocratie et du pouvoir qui intègre la collaboration réelle entre les partis sur des questions d’intérêt national et où les intérêts de tous sont garantis », a -t-il expliqué. 

Enfin, abordant la question des antivaleurs, il a déclaré que c’est un sujet qui préoccupe tout le monde. « Ces actes sont légion dans notre pays puisque c’est tout le monde qui en parle, à commencer par le chef de l’Etat », a-t-il admis.

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Clotaire Mboussa-Ellah, président du CAR

Notification: 

Non