Vie des partis: le président de l'UDR-Mwinda suggère la tenue d’un dialogue de bonne intelligence

Mardi 7 Mai 2019 - 13:45

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Guy Romain Kinfoussia a fait sa proposition, le 4 mai à Brazzaville, lors de la clôture des travaux du congrès fédéral de son parti, en prélude à la tenue du deuxième congrès national.

 

 

 

 

En cette période de crise multidimensionnelle, a dit Guy Romain Kinfoussia, le Congo a plutôt besoin d’un autre type de dialogue, pour voir tous ses fils échanger librement entre eux comme dans un « mbongui », sur l’état critique de leur pays afin de proposer des remèdes appropriés. Il s'agit, a-t-il poursuivi, de réconcilier les Congolais avec eux-mêmes et avec leurs gouvernants, après avoir soldé les séquelles du passé et restauré les conditions permissives d’un vivre ensemble en paix.

Aussi propose-t-il la tenue d’un dialogue de bonne intelligence, piloté par un gouvernement de bonne intelligence. Une approche, selon lui, de la démocratie participative. Ce dialogue, a ajouté le président de l’Union pour la démocratie et la République (UDR-Mwinda), s’appuiera sur les compétences nationales représentées par des hommes et des femmes patriotes issus de toute la République, experts et intègres. « Ainsi donc, seraient réalisés concomitamment le dialogue inclusif et la transition gouvernementale qu’attendent notre peuple et la communauté internationale » a-t-il signifié.

Pour Guy Romain Kinfoussia, il ne sera pas question d'une conférence nationale souveraine bis dirigée contre son organisateur, mais une grande consultation nationale illustrant la démocratie participative pour recueillir la parole citoyenne sur l’ensemble du territoire national et dans la diaspora.

Le président de l'UDR-Mwinda a indiqué, d’autre part, que la mise en œuvre d’un tel dialogue exige une parfaite maîtrise par le Premier ministre, de la dynamique « dialogue- transition » et une franche collaboration de ce dernier avec le président de la République et le secrétaire permanent du Conseil national du dialogue.

En effet, a-t-il souligné, le président de la République, le Premier ministre et le secrétaire permanent du Conseil national du dialogue constituent le socle de cette concertation de bonne intelligence et la garantie d’exécution des réformes attendues.

Par ailleurs, réagissant sur le mauvais état du pays constaté par la majorité présidentielle lors de ses universités tenues du 27 février au 30 avril dernier, le président de l’UDR-Mwinda a parlé d’un monolithisme aberrant dans lequel se trouve le Congo, indiquant que c'est depuis dix ans que son parti avait déjà fait ce constat alarmant. Mieux vaut tard que jamais, a-t-il admis, mais s'est-il demandé,  la majorité présidentielle doit-elle s'arrêter à ce simple constat ou doit-elle aller jusqu'au bout pour trouver des solutions aux maux qu'elle a décriés ? 

Ntons que le congrès fédéral de l’UDR-Mwinda a mis en place les organes dirigeants du parti à Brazzaville. Il a connu la présence de quelques formations politiques tant de l'opposition que de la majorité dont le CAP de Jean Itadi et surtout le Parti congolais du travail conduit par le secrétaire général adjoint, André Massamba.

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Guy Romain Kinfoussia présidant les travaux du congrès

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