Vie des partis : le RDD envisage la relecture de son accord politique avec le PCT

Dans son discours d’ouverture de la réunion, le secrétaire général du RDD, Émile Opangault a relevé qu’en dépit du fait que ce parti, créé par l’ancien président de la République, Jacques Joachim Yombi Opango, traversait une période difficile, la direction politique avait  décidé de présenter vingt-quatre listes de candidats aux dernières élections locales de septembre 2014.

« L’élection de deux conseillers seulement ne reflète nullement la réalité politique sur le terrain et notre communiqué de presse, publié à l’issue de ce scrutin, résume notre position sur l’organisation des élections dans notre pays et le peu de considération que notre partenaire le PCT avec lequel nous avons un accord politique affiche envers nous. Même lorsque nous étions à l’opposition, nous n’avions jamais été traités avec un tel mépris car le PCT ne respecte pas ses engagements contractuels », a déclaré le secrétaire général.

Malgré la sévérité du ton, il n'est nullement question de mettre en cause ce contrat politique signé avec le PCT. Pourtant, il resort que la gestion de cet accord politique est loin de donner satisfaction au RDD tant sur le plan relationnel qu'au niveau de la gouvernance du Congo. Le RDD a dénoncé la situation sociale du Congo qui demeure préoccupante, particulièrement dans les domaines de l’emploi, de l’habitat, du pouvoir d’achat et de l’éducation. Une situation qui se traduit par le manque de cohésion sociale et de nombreuses frustrations chez les Congolais.

« C’est notre devoir mais également celui des élites congolaises, qu’elles soient de la majorité présidentielle, de l’opposition ou de la société civile », a relevé le secrétaire général du RDD qui a informé les militants que depuis près d’une décennie, le parti a connu de fortes perturbations. Actuellement, a-t-il ajouté, le RDD commence sa remontée sur l’espace politique congolais. Émile Opangault a reconnu que sa formation politique  est à jamais déterminée à relever ce défi en dépit des difficultés logistiques et des multiples perturbations ayant laissé de profondes séquelles au sein du mouvement.

Au cours de cette réunion, les membres du bureau exécutif national examineront et statueront également sur la problématique de la modification ou non de la Constitution du 20 janvier 2002 ; la  présentation et l’adoption des fiches relatives aux élections locales ainsi que l’examen et l’adoption du programme d’activités 2015.