Vie des partis : L’UFD se propose de réviser son accord avec le PCT

Mardi 28 Avril 2015 - 12:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

À l’issue du premier congrès extraordinaire de l’Union des forces démocratiques (UFD) qui s’est tenu du 24 au 26 avril à Sibiti, dans la Lékoumou, les congressistes ont recommandé la révision de l’accord entre le Parti congolais du travail (PCT) et l’UFD conclu en 2001 à Libreville au Gabon.

Les  congressistes ont souhaité que cette révision des termes du partenariat se passe avant la tenue du dialogue national inclusif dont ils ont en outre réclamé de tous leurs  vœux la convocation dans les plus brefs délais. La raison de la réexamination de ce partenariat n’a pas été évoquée au public. Cependant, selon des indiscrétions, le parti de feu Charles David Ganao reprocherait au PCT de ne pas procéder au partage équitable des postes de prise de décisions.

Le président élu de l’UFD, Josué Rodrigue Ngouonimba a salué les décisions prises au cours de ses assises avant d’appeler les cadres et militants de son parti à respecter l’engagement  du 20 janvier 2015 à Brazzaville en signant la déclaration des partis, associations et individualités de la majorité présidentielle relative au changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Il a par ailleurs rappelé aux congressistes que l’UFD vient de prendre un nouveau départ à Sibiti après plusieurs années d’immobilisme. Il s’est engagé, avec le concours des autres cadres du parti, a-t-il insisté,  de replacer l’UFD dans l’arène des grands partis politiques congolais et de le sortir des sentiers ténébreux de la routine.

Josué Rodrigue Ngouonimba a exhorté les cadres du parti élus aux différentes instances dirigeantes d’impulser un nouveau rythme à l’organisation, avant de les féliciter pour leur élévation. Le président de l’UFD a indiqué que sa formation politique entend participer pleinement au processus électoral enclenché au Congo.

À l’issue des travaux, il a été mis en place un conseil national de cent-vingt-cinq  membres ; un bureau politique de trente membres ; un secrétariat général de dix-sept  membres et une commission de contrôle financier de cinq  membres.

                  Quel sens donné à ce congrès de l’UFD à Sibiti ?

Plus d’un observateur se posait cette question sachant pertinemment que les partis politiques congolais se replient toujours sur le département d’origine du président-fondateur. Bien que géographiquement, le département de la Lékoumou paraît comme le prolongement des Plateaux, disent certains chercheurs, nombreux n'ont pas compris la portée de cette délocalisation vers la Lékoumou. Faute de setenir à Djambala, ce congrès aurait bien pu se tenir à Brazzaville où se trouve l'essentiel de la garde de l'UFD.

Dans les couloirs, les reporters ont appris que depuis quelques mois, Sibiti semble plus favorable à l’UFD que Djambala, région natale de David Charles Ganao, président-fondateur de l’UFD. Ceci, en raison,  précise une source, des contradictions entre les cadres de l’UFD,  à Djambala,  à la suite des dernières élections locales de 2013. Malgré tout, le département des Plateaux était représenté à Sibiti par une forte délégation.

 

 

 

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Les congressistes