Ville-province de Kinshasa : un ultimatum aux propriétaires des véhicules abandonnés sur la voie publique

Samedi 26 Août 2017 - 15:19

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le Commissaire général de la Police nationale congolaise (PNC), le Commissaire divisionnaire principal, Dieudonné Amuli Bahigwa, menace d’envoyer les camions porte-tout les récupérer à l’expiration du délai de sept jours francs.

Dans communiqué officiel du 24 août, Dieudonné Amuli Bahigwa a donné sept jours francs à tous les propriétaires des véhicules abandonnés, en panne ou épaves sur les différentes artères de la ville province de Kinshasa de les y retirer. Cet ultimatum a commencé, selon le numéro 1 de la PNC, à la date de la diffusion de ce communiqué.

Le Commissaire divisionnaire principal a averti les propriétaires de ces engins du passage des camions porte-tout de la PNC, en vue de les récupérer pour la casse, à l’expiration de ce délai. Il justifie cette décision par le souci d’assainir la capitale congolaise.

Il y a quelque temps, note-t-on, le Commissariat de la police de Matete, en collaboration avec le Parquet, avait également enjoint les propriétaires des véhicules en panne ou épave abandonnés sur la voie publique, de les retirer. Des numéros ont été inscrits sur bon nombre de ces véhicules, avec instruction de ne plus les déplacer, en attendant les camions de la police. Pour les éléments du Parquet et de la police commis à cette tâche, ces véhicules étaient visés parce que certains servaient de refuges aux bandits et autres délinquants qui terrorisaient les quartiers de cette municipalité. Plus de deux mois après cette décision, les véhicules en panne sont toujours garés dans la voie publique, sans que personne ne bronche.

Aussi, le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, André Kimbuta Yango, avait-il  également mené, en son temps, une opération du genre, visant à assainir la ville. Des garages pirates installés dans les artères publiques, des camions en panne et autres épaves laissés sur la voie publique ont été enlevés. Mais comme on dit : « Chasser le naturel, il revient au galop », la voie publique est, à des endroits, obstruée par ces véhicules. Ce qui constitue la cause des embouteillages enregistrés dans certaines artères de la ville-province. Cette présence ternit l’image de cette mégalopole.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Photo; un camion accidenté laissé sur la voie publique/photo John Bompengo

Notification: 

Non