Violences à l’école : climat d'insécurité au CEG Jacques Opangault de Djiri

Mardi 11 Novembre 2014 - 16:15

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L’insécurité au Collège d’enseignement général (CEG) Jacques Opangault, dans le 9e arrondissement de Brazzaville, inquiète de plus en plus les responsables de l’établissement, les parents et les élèves.

À chaque semaine, son lot d'actes inciviques. Telle la journée du 6 novembre avec l'irruption dans la cour d'un groupe de jeunes gens armés de machettes et autres objets tranchants. Ceci, après l’opération de planting d’arbres organisée par la direction de l’école. « L’école n’est pas clôturée, tous les habitants du quartier passent par ici. Ce matin nous sommes restés terrés dans le bureau pendant près d’une heure à cause de cette bagarre. C’est un danger pour nous, les enseignants et les élèves », nous a confié un enseignant au téléphone.

Le manque d'un mur de clôture est cité comme la cause première de cette insécurité. En effet, la cour de l'école sert de passage aux habitants de la zone quelle que soit l'heure. Le refus de porter l'uniforme scolaire par certains élèves ajoute au phénomène en raison de la difficulté à les distinguer des passants. Pourtant, cet établissement connaît de nombreux problèmes. « L’état de bâtiments ne rassure pas. Un grand vent peut emporter les toitures. Nous avons 3005 élèves pour huit salles de classe, seize classes pédagogiques. Nous avons onze vacataires pour seize titulaires...», a indiqué un autre enseignant, déplorant le manque de bloc administratif. 

La position géographique de l'établissement favorise aussi l'insécurité au regard de l'enclavement du quartier qui ne facilite pas la ciruculation des véhicules. 

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les élèves au CEG Jacques Opangault le 6 novembre 2014 ; crédit photo Adiac