VSBG : la Lizadeel appelle les prestataires judiciaires à appliquer la loi

Lundi 4 Juillet 2016 - 16:45

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La Ligue de la zone Afrique de défense des droits des enfants et élèves (Lizadeel) a, dans un communiqué, demandé aux prestataires judiciaires de respecter et d'appliquer la loi dans toute sa rigueur, en vue de décourager les auteurs des violences sexuelles basées sur le genre (VSBG) surtout à l'encontre des mineures. Elle a émis le constat de la recrudescence de ces types des violences, particulièrement à Kinshasa.

En juin 2016, cette ONGD a répertorié 26 cas de viols sur mineures dans ses six espaces d’écoute destinés aux vulnérables, particulièrement aux femmes et aux enfants victimes des violences sexuelles à travers la ville de Kinshasa, a souligné la source. Notons qu’à ce sujet, quelques victimes des violences sexuelles ont été reçues par les responsables des centres d’assistance judiciaire pour enfants et mères, pour une assistance judiciaire et psychologique, ainsi que l’obtention d’une réparation. Pour ce faire, la ligue a demandé aux responsables commis à ce travail de sanctionner, suivant la rigueur de la loi, des bourreaux et des juges qui prononcent des verdicts fantaisistes. Les autorités judiciaires de la RDC sont invitées à appliquer la loi sur les auteurs des violences sexuelles basées sur le Genre.

Retenons que la Lizadeel est une organisation des hommes et femmes déterminés à aider les personnes vulnérables telles que les veuves et les orphelins déshérités, des femmes et enfants violés, dans un monde où la violence fait rage, et où le chaos moral règne au quotidien. Avec l’objectif d’aider l’humain dans la profondeur de son être, cette structure s’est spécialisée au cours des années dans la protection, ainsi qu’aux besoins et aux inquiétudes de plus de mille enfants et femmes ayant frappé à sa porte, larmes aux yeux et détresse dans les paroles.

La Lizadeel assure la prise en charge juridique au travers d’un collectif d’avocats membres de l’organisation, et s'emploie à la « detraumatisation » des victimes des viols par les psychologues cliniciens ; la référence médicale dans les hôpitaux en convention ; la réinsertion socioéconomique après une formation professionnelle des concernés dans ses foyers sociaux. L’ONG dispose également d’un foyer social intégré, doté d’une maison d’hébergement transitoire et d’un centre de formation professionnelle avec trois filières, à savoir, coupes et coutures, esthétique et hôtellerie ; cela, pour apporter une réponse multisectorielle aux besoins de prise en charge en faveur des victimes.

Martin Enyimo

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