Bruxelles: nouvelle escale de la Caravane des voix de la diasporaLundi 18 Novembre 2019 - 12:45 L'équipe menée par Agnès Ounounou a organisé, le 16 novembre, un déjeuner de travail avec la communauté congolaise en Belgique, après la réception la veille de sa dirigeante par Léon Raphaël Mokoko, ambassadeur du Congo dans ce pays.
Les rencontres/pays s’enchaînent pour l’équipe de la Caravane des voix de la diaspora et semblent rodées dans un rituel de partage au « Mbongui » : organiser des entretiens primaires, d’abord avec les autorités de la place, ensuite avec les compatriotes résidant dans le pays. En ligne de mire, une urgence vitale en appui du recueil des réponses perfectibles des uns et des autres pour la réalisation, ensemble, d’un projet de mise en place d'un organe fédérateur et représentatif des Congolais de l'étranger. Cette coexistence s’est déroulée à nouveau à Bruxelles, au restaurant Le Bourgeois, tenu par un Congolais, où la communauté congolaise avec ses divers apports s’était donné rendez-vous. Les différents représentants des institutions, des associations, des chefs d’entreprise, salariés, artistes et étudiants ont répondu à l’invitation patriotique. Parmi les personnalités, Destin Jesus Sondzo, président du Collectif des étudiants congolais de la Belgique, l’artiste Rhode Makoumbou-Scheba, le diplomate Armand Mondjo, le chef d’entreprise Kévin Angoundou et Arnaud Obambi-Bongo de la siciété civile. «Je suis conquise par ce projet, je vais, d’ailleurs, en apporter mon soutien. Ici, il y a un côté fédérateur poussé et on va mettre toutes les associations pour une seule cause, rassembler les Congolais. C’est la valeur ajoutée de ce projet porté par Ounounou sur ce qui se fait habituellement », a déclaré Rhode Makoumbou-Scheba « La Caravane de la diaspora est une idéee que je soutiens à cent pour cent. Je soutiens la perspicacité d’Agnès Ounounou de vouloir mettre en place ce projet fédérateur pour l’intérêt des Congolais. Son initiative de fédérer les associations est louable, mais il faudrait que chaque Congolais comprenne que tout ira de la volonté de chacun et je soutiens sa démarche », a déclaré Didier Loukoua « L’étape bruxelloise, avant celle de l’Allemagne, a encore montré, au vu de l’affluence, après les joies et les peines vécues par nos compatriotes dans nos pays respectifs, combien il est temps de constituer l’interface institutionnelle naissante », a confié Agnès Ounounou, prônant la coexitence entre l’Etat et des Congolais dispersés à des milliers de kilomètres du Congo, « une des composantes vitales ». A l’issue de la rencontre, autour de mets concoctés par leur compatriote du Bourgeois, les participants ont sous-entendu, à l’unamité, le maintien de la fibre patriotique et la ferme intention de rejoindre le collectif de la Caravane en marche. Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Photo 1: Photo de groupe de l'équipe de la Caravane des voix de la diaspora lors de l'escale à Bruxelles du 15 au 16 novembre (ADIAC)
Photo 2: Arnaud Obambi-Bongo intervenant au nom de la communauté congolaise bruxelloise, lors de l'escale de la Caravane des voix de la diaspora à Bruxelles, au restaurant Le Bourgeois (Crédit photo : Marie Alfred Ngoma -Adiac) Notification:Non |